Deux ans de pandémie auront montré que, quelques gosses de riches mis à part, cette société capitaliste n’offre aucun avenir aux jeunes. Tri scolaire, contrats précaires, bas salaires, dépendance par rapport aux parents : voilà ce qui a été accentué pendant deux ans, voilà ce que signifie en 2022 passer à l’âge adulte. Tout ce qui devrait être de l’ordre de l’évidence (trouver un travail ou un logement) devient l’objet d’un parcours du combattant. Il ne faut pas chercher beaucoup plus loin le doublement des symptômes dépressifs parmi les jeunes durant la crise sanitaire.
Mais pas dit que la jeunesse se résigne ! Sous Macron, elle a tenu avec d’autres le haut du pavé. Contre les réformes de Blanquer, contre les violences policières, contre le sexisme, contre la destruction de l’environnement… Et comment oublier qu’en novembre 2018, le gouvernement avait des sueurs froides à l’idée que les lycéenEs d’origine populaire rejoignent la colère explosive des Gilets jaunes ?
Voilà ce que cette jeunesse populaire pourrait faire entendre dans la campagne et ce qu’elle pourrait imposer, par ses luttes. C’est en tout cas ce que défendront les militantEs du NPA Jeunes.