Publié le Jeudi 11 avril 2019 à 14h31.

Châteauroux, Tulle, Saint-Denis, Bordeaux : le NPA en réunions publiques

Châteauroux : un meeting sous le signe des mobilisations 

Vendredi 5 avril, Olivier Besancenot était de passage à Châteauroux pour un meeting consacré aux luttes actuelles. Une cinquantaine de personnes étaient présentes à 19 h 30 et nous avons fini la soirée avec 80 personnes lors de l’intervention de notre invité national. 

Alexandre Raguet, militant du NPA, a été le premier intervenant et nous a parlé de l’urgence climatique et des mobilisations internationales sur ce sujet. Cela a été l’occasion pour nous de rappeler nos propositions écosocialistes.

Ensuite, la parole a été donnée à Eloïse Gonzalez du Snes-FSU. Elle nous a livré un panorama assez complet sur la tournure de la politique menée par les différents gouvernements jusqu’à aujourd’hui. La politique de Blanquer est une accélération du processus engagé depuis plusieurs années. Avec le projet de loi pour « bâtir l’école de la confiance » et les nouvelles contre-réformes en cours, les enseignantEs se verront museléEs grâce à un renforcement du droit de réserve, alors que la contestation est bien présente. La journée de grève du 4 avril en est une illustration.

Jérémie Godet et Jérémy Birot pour le collectif CPasDemainLaVeille, en défense de la maternité du Blanc, sont revenus sur le fonctionnement interne de cette auto-organisation des usagerEs puis nous ont lu le « Manifeste national des maternités condamnées », produit lors des états généraux des 23 et 24 mars au Blanc.

Enfin, Olivier a, pendant plus d’une demi-heure, parlé du mouvement des Gilets jaunes et de la répression d’État, mais aussi de la période électorale qui s’ouvre et des propositions du NPA.

Correspondant

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Tulle : succès de la réunion publique avec Philippe Poutou

Pour la première fois, le NPA organisait une réunion publique à Tulle, en Corrèze. Lors des diffusions et collages pour la préparer de nombreuses marques de sympathie s’étaient exprimées, entre autres de la part de Gilets jaunes.

Le 5 avril, dès 19 heures, près de 90 personnes étaient présentes pour déguster le buffet organisé par les militants limousins et voisins. Les discussions allaient bon train avec Philippe, mais aussi aux tables des associations (Montagne pelée, Palestine, Gilets jaunes) et des organisations (Confédération Paysanne, PC, Insoumis, Générations) qui avaient accepté notre invitation pour échanger, sans oublier la librairie.

C’est dans cette ambiance chaleureuse qu’a débuté la réunion. Gilles a présenté les principaux sujets politiques et les luttes de la région, Isabelle a évoqué l’enjeu de notre solidarité avec les AlgérienEs, et Philippe a terminé par un tour de la situation politique. Dans le débat (près d’une heure et demie), qui suivi, des syndicalistes, des Gilets jaunes, des jeunes ont pris la parole. Si les représentants des organisations parlaient surtout de bien voter (pour eux !) et de changer les institutions, nombreuses furent les prises de parole disant qu’ils et elles attendaient autre chose, avec entre autres une intervention très remarqué de jeunes, disant que ce qui les préoccupe, c’est l’avenir à créer en se débarrassant du capitalisme. Après avoir chanté l’Internationale, les discussions ont continué autour d’un pot.

Pour une première réunion à Tulle, le succès a été au rendez-vous !

Correspondant

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Saint-Denis : un débat sur le mouvement populaire algérien

Samedi 6 avril, le comité NPA de Saint-Denis organisait sa traditionnelle soirée couscous, précédée par un débat. Cette année c’est la mobilisation en Algérie qui était à l’ordre du jour. Devant une bonne quarantaine de personnes, Ouassim et Sanadja, les deux intervenantEs, sont revenuEs sur la situation algérienne, l’origine du mouvement, son déclenchement et l’ampleur de la mobilisation, ses perspectives. Au préalable, un diaporama constitué des images et vidéos envoyées par les camarades du PST algérien avait permis à touTEs les présentEs de s’immerger dans la réalité des mobilisations algériennes. De nombreuses questions ont été posées sur la place de l’armée, le « dégagisme » qui touche tout le système, y compris les dirigeants de l’UGTA, syndicat « officiel », les difficultés de l’auto-organisation de la population, le mouvement des femmes et le code de la famille, le discrédit des organisations politiques de l’opposition, les tâches et les mots d’ordre des révolutionnaires… Un temps a été consacré à la mémoire d’Achour Idir (voir article ci-contre), dirigeant du PST, qui vient de décéder brutalement et qui est une perte immense pour le mouvement. Un appel à la solidarité financière a été lancé en soutien aux militantEs algériens pour leur donner les moyens de répondre à la situation.

Correspondant

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Meeting à Bordeaux : Des luttes et des convergences 

La mobilisation des Gilets jaunes ne s’épuise pas, et le meeting organisé à Bordeaux le 4 avril a été l’occasion de faire un point d’étape. 75 camarades et proches se sont retrouvés autour de Philippe, Guilhem, Christine et Laurent.

Guilhem est revenu sur le dynamique mouvement de la jeunesse qui, à Bordeaux, a été de toutes les manifestations des Gilets jaunes avec un cortège lutte de classe et internationaliste qui a lancé des slogans maintenant repris dans toutes les manifs. Les jeunes sont aussi présents dans le mouvement qui s’organise autour de la défense du climat en faisant le lien avec la nécessité de renverser le capitalisme.

Christine est revenue sur le mouvement enseignant, particulièrement fort dans le primaire (avec 4 000 manifestantEs le 19 mars, 2 500 le 30 avril alors que la ville était en « état de siège policier » et encore 2 500 le 4 avril, et aussi plusieurs occupations d’écoles cette semaine), mais aussi sur la constitution d’un comité d’enseignantEs du primaire et du secondaire Rive droite pour l’abrogation de toutes les contre-réformes dans l’éducation. Elle a rappelé aussi notre investissement dans un collectif Gilets jaunes et syndicalistes de la Presqu’île, où nous intervenons ensemble pour la convergence des luttes.

Laurent a raconté l’indispensable lutte sur les salaires, en lien avec la grève reconductible dans son usine depuis le 25 mars (la Monnaie), la nécessité d’exiger nos besoins face au patronat et au gouvernement. Le débat que Philippe a lancé en intervenant contre le mépris de Macron et la répression policière a été riche, et il se poursuit !

Monica