Publié le Vendredi 27 juin 2014 à 08h00.

Collectif 12 avril : bilan d’étape

Samedi 21 juin, près de 200 personnes ont participé à la rencontre organisée par le Collectif « marche du 12 avril » à la Bourse du travail de Paris...

Les introductions partagées entre les trois composantes (associations, syndicats, partis) ont rappelé l’objectif de la journée : après la construction commune réussie de la manifestation du 12 avril, il est nécessaire à la fois de consolider et d’élargir le collectif tout en avançant dans l’élaboration commune de mesures d’urgence qui alimenteront les débats des mobilisations, avec l’idée que les luttes restent le meilleur moyen de faire reculer un patronat et un gouvernement qui marchent la main dans la main. Le meilleur moyen d’avancer sur la voie des changements radicaux dans une société répondant aux besoins du plus grand nombre.

Des mobilisations et des débatsLes secteurs en lutte ont prolongé la matinée : cheminotEs, personnels des hôpitaux, précaires, femmes de ménage des hôtels, mobilisations pour des logements décents ou contre l’Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes, etc. Autant d’illustrations de la combativité et de la détermination de celles et ceux qui luttent et de la nécessité et l’urgence du tous ensemble. Les huit ateliers de l’après-midi ont mis en évidence la diversité, la richesse des analyses, des propositions issues de la confrontation des expériences, des approches. Reste le plus difficile : synthétiser ces propositions au travers de quelques mesures conciliant la réponse aux urgences avec la capacité de mobiliser pour gagner. C’est bien cette exigence qui est revenue dans la plupart des interventions de la séance plénière de l’après-midi : se rassembler pour lutter, pour gagner. Le caractère inédit du Collectif – qui regroupe associations, organisations syndicales et partis politiques – reste sont meilleur atout. Mais sa capacité à s’élargir, tout en restant constamment lié aux mobilisations en cours, est en permanence percuté par le respect des champs particuliers des organisations partie prenante et de leurs rythmes de décision. Et le discrédit à l’encontre des partis, voire des syndicats, nous impose aussi des exigences de transparence et de démocratie. Le Collectif du 12 avril continue et proposera pour la rentrée des initiatives de débats, de mobilisations. TouTEs ensemble !

Robert Pelletier