A l'occasion du débat parlementaire du changement de statut de la Poste, préalable à la privatisation, des postiers en compagnie d'Olivier Besancenot ont mené une initiative symbolique à l'Assemblée nationale.
Suite à une violente agression policière survenue, après l'interpellation, à l'intérieur de l'Assemblée dans le couloir menant à l'annexe du commissariat, de la part d'un policier qui lui a infligé une clef de bras tout en l'insultant, Olivier Besancenot a dû être conduit aux urgences. Plusieurs fractures à un doigt de la main droite ont été diagnostiquées, ainsi qu'un déplacement de l'os. Il devra subir une intervention chirurgicale.
A la violence institutionnelle utilisée pour détruire le service public, correspond la violence de la police pour faire taire les salariés qui contestent la privatisation du service public postal.
Le NPA dénonce avec la plus grande fermeté les brutalités et les violences policières à l'égard d'Olivier Besancenot et des postiers – dont l'un a 5 jours d'ITT- et ce ne sont pas les pitoyables déclarations de X. Bertrand et du président de l'Assemblée nationale qui peuvent justifier une telle brutalité.
Les événements de cette après-midi dévoilent toute l'imposture du clip de l'UMP et des ministres qui veulent « changer le monde ». Il faut comprendre : le « changer » à coups de matraques et de violences policières en faveur des banquiers et des capitalistes.
Le 15 décembre 2009.