A compter du mercredi 16 novembre, les conducteurs du RER C sont en grève pour s'opposer à la mise en place de la nouvelle organisation du travail que veut imposer la direction pour le service de l'année 2012.A l'image de ce que la direction tente ou projette de faire dans la plupart des régions, ces nouvelles organisations se traduisent par une augmentation de la charge de travail, pour un nombre de cheminots toujours moindres. Les accords locaux (qui mettent certaines limites à la façon dont ils sont exploités) sont bien souvent mis en cause par la direction, dans le but de faire toujours plus de profits sur le dos des cheminots. Le mécontentement est bien présent dans le chemin de fer, et les motifs de colère sont nombreux et légitimes. Sur la ligne B du RER en région parisienne, les conducteurs se battent avec détermination contre la direction de la SNCF et de la RATP depuis la détection de traces d'amiantes mettant en danger leur santé. Dans la région de Lyon, un véritable bras de fer est engagé entre la direction et les conducteurs. La SNCF cherche à supprimer les agents d'accompagnements des trains de l'Ouest Lyonnais, au détriment non seulement de la qualité de service, mais aussi des conditions de travail. Une bonne partie des tâches qui incombent à ces agents seraient transférées aux seuls conducteurs. A Saint- Etienne, les cheminots s'opposent à une restructuration de leurs établissements. Les exemples sont nombreux et vont sans doute se multiplier dans les semaines à venir. Sur le fond, ces exemples ne sont pas différents de ce qu'on voit dans le privé.Le NPA et Philippe Poutou souhaitent exprimer leur totale solidarité avec les cheminots en grève qui se battent pour des embauches et la défense des conditions de travail. Leur réaction est la bonne face aux patrons avides de toujours plus de profit. Le 16 novembre 2011.