Quelques heures à peine après le décès d'un malien de 38 ans tué lors d'une interpellation policère suite à une double décharge électrique, Brice Hortefeux défend l'indéfendable.
Non content de couvrir d'avance les agissement policiers - qui auraient été « contraints d'utiliser le pistolet Taser », à deux reprises, lors de l'interpllation -, et avant même que l'enquête interne n'ait rendu ses conclusions, Brice Hortefeux reprend, mot pour mot, l'argumentaire commercial de la société Taser : « l'alternative au Taser dans le monde entier, c'est l'arme à feu ».
En bon VRP de cette société qui a empoché de copieux contrats avec les deniers publics, il vante ainsi les mérites d'un pistolet dont l'utilisation fait pourtant polémique dans le monde entier.
De nombreuses associations, dont « Amnesty international » ainsi que le « Comité de lutte de l'ONU contre la torture » ont alerté les pouvoirs publics sur les dangers de mort suscités par cette arme. L'alternative « Taser ou arme à feu » est une fausse alternative que l'on peut résumer ainsi : « soit une arme qui peut tuer, soit une arme qui peut tuer ».
Plus que jamais les associations, collectifs, partis et syndicats soucieux que la vie l'emporte sur les profits de l'armement doivent mener campagne pour faire remballer au VRP B. Hortefeux cette camelote si dangereuse.
Le 30 novembre 2010.