Le texte de la loi « Florange » est discuté à partir d’aujourd’hui 18 septembre à l’Assemblée Nationale. Il faut dire, en tout premier lieu, que c’est un projet de loi qui ne concerne pas les salariéEs d’ArcelorMittal à Florange. Pour eux les promesses du candidat Hollande et du ministre de la liquidation industrielle Montebourg, les trahisons du gouvernement Hollande/Ayrault, leurs ont été fatales. Les hauts fourneaux sont fermés et les salariéEs au chômage. Mais même sur le contenu de la loi le gouvernement a fait marche arrière. Alors qu’il prétendait imposer l’obligation de trouver un repreneur aux groupes qui veulent se débarrasser d’un site de production pour améliorer leurs profit, il ne reste plus dans le projet que l’obligation de chercher un repreneur sans obligation de résultats ! Et ça ne concerne pas les entreprises de moins de 1000 salariéEs ce qui pourtant fait l’essentiel des PSE (Plans de Sauvegarde de l’Emploi). On croit rêver !
Comment mieux démontrer la soumission de ce gouvernement à la loi du capital ? Hollande est bien le président des patrons et il faut combattre sa politique.
Montreuil, le 18 septembre 2013