Publié le Dimanche 10 janvier 2010 à 15h00.

NPA Picardie : ne Pas Abandonner !

Jean-Luc Belpaume, conseiller régional de Picardie et député suppléant de Maxime Gremetz, a décidé de rompre avec celui-ci et de rejoindre le NPA. Dans un communiqués de presse, il explique son engagement auprès du NPA :

«Ne Pas Abandonner !

De par mon éducation, mon parcours tant professionnel que personnel, ma formation syndicale, abandonner l’action politique ne m'a pas traversé l’esprit une seule seconde. Les nombreux messages de soutien, les appels téléphoniques ont précipité les choses. Faut-il oublier les douze dernières années, les réseaux créés, les nombreux camarades qui veulent aussi continuer à nos, mes côtés, la lutte, continuer à défendre les intérêts immédiats des salarié-e-s, de tous les « sans », des citoyen-ne-s de notre pays, de notre région, de notre département et participer à la transformation de la société ? Non, je, nous ne pouvons accepter de rester sur le bord de la route, simplement pour satisfaire les égos de quelques personnes. Rien ne me, ne nous détournera des objectifs à atteindre.

C’est donc naturellement que j’ai accepté de rejoindre le NPA, sans opportunisme, sans exigences, juste cette volonté qui m’anime de vouloir combattre toutes les injustices où qu'elles se trouvent, me mettre à disposition, avec d’autres, d’une organisation qui respecte ceux qui s'y trouvent, dans leurs diversités.

Il y a longtemps que je fréquente les camarades du NPA, et avant, ceux de la LCR, que ce soit dans mon organisation syndicale ou lors des différentes luttes où nous étions amenés à nous rencontrer. J’ai aussi donné ma signature lors de l’élection présidentielle de 2007 à Olivier Besancenot, malgré « l’ordre de ne donner celle-ci à aucun candidat » !

Pas besoin pour moi de citer les nombreux arguments qui devrait « justifier » de mon adhésion, j’oserai simplement citer quelques lignes du texte fondateur du NPA, qui parle de lui-même :

« Un parti n’est pas un but en soi. C’est un outil pour se rassembler, pour gagner en efficacité dans le combat collectif. Nous voulons que le NPA soit pleinement démocratique, à l’image de la société que nous voulons. Cela suppose que chacune et chacun y trouve sa place, quel que soit le niveau de son engagement. Cela suppose que nous soyons à égalité pour décider, que les instances dirigeantes soient clairement mandatées, dûment contrôlées et révocables, qu’une formation politique soit organisée, que la pluralité des points de vue soit garantie au même titre que le droit de la majorité à agir pour le compte de toutes et de tous.

Cela suppose aussi que notre parti soit un lieu d’éducation permanente de tous les militant-e-s, un lieu d’éducation populaire qui préfigure la société que nous voulons construire. Cela suppose enfin que notre parti soit un lieu de solidarité. »