Ce mardi 13 décembre s’est tenu un débat organisé par le comité NPA Paris 5-13 au bar la Trassoudaine, en présence d’Olivier Besancenot et deux camarades du Réseau universités sans frontière et de la SNCF. Une centaine de personnes étaient présentes.
L’intervention d’Estelle, militante de RUSF et du collectif Chapelle debout, a mis en lumière les dérives racistes que permet l’état d’urgence pour les universités, dont certaines vont jusqu’au flicage des étudiantEs sans papier. Arnaud, militant cheminot sur Saint-Lazare, a montré que les luttes sont possibles dans un contexte de répression syndicale et de démantèlement de la SNCF.
Olivier a rappelé que la présidentielle n’est pas une fin en soi mais le relais des luttes en cours, en insistant sur le fait que seule une révolution sociale, démocratique et énergétique peut stopper le retour de populismes nationaux qui se prétendent « anti-système ». Il a aussi rappelé notre attachement à l’internationalisme et à l’idée d’une souveraineté pensée comme l’émancipation « des » peuples, et non d’un seul.
Malgré la situation difficile, on a senti le besoin de prendre le temps de débattre et la nécessité d’une riposte unie de notre camp social.