Le 1er avril, Tours n’aura pas dérogé à la règle des meetings de Philippe ces dernières semaines : il aurait fallu pousser les murs de la salle pour faire rentrer tout le monde !
Entre 350 et 400 personnes ont pu rentrer, dont de très nombreux et nombreuses jeunes, et une bonne cinquantaine sont restées dehors, hélas. Auparavant Philippe a échangé durant près d’une heure avec des salariéEs de la santé (CHU de Tours, CH de Chinon…) et des travailleurEs du social.
Interventions d’ouverture
Après une intervention de Claude, ouvrant la soirée par un hommage à notre camarade Alain Krivine, David a présenté la tribune et les différentEs intervenantEs.
Lisa, étudiante, a pointé la question du montant des droits universitaires, mais aussi les difficultés de la jeunesse en général face à la précarité et aux difficultés de logement, ainsi que la nécessité d’un revenu minimum pour toutes et tous les jeunes.
Zaza, militante féministe, a rappelé les combats féministes toujours nécessaires, contre cette société patriarcale et ses conséquences pour les femmes, tant au niveau du travail que de la sphère publique ou privée. Son intervention a permis à la salle de reprendre, à plusieurs reprises, les slogans de nos manifs.
Anita, infirmière de nuit au CHU de Tours, syndicaliste, a fait le point sur la situation des établissements publics de santé et sur les politiques menées délibérément depuis des années par les différents gouvernements (fermetures de lits, suppressions de postes, etc.) qui ont abouti à cette situation catastrophique, politique qui continue malgré la pandémie.
Enfin Laurent, travailleur social, a porté la parole du Collectif du travail social 37, dénonçant également cette politique de casse, d’austérité, de marchandisation, de mise en concurrence et d’évolution des métiers vers toujours plus de contrôle social dans un contexte d’offensive réactionnaire.
Une vraie réussite
Puis Philippe a fait le tour des questions tant nationales qu’internationales, de nos thèmes de campagne, en déployant les réponses du NPA sur toutes les questions de l’heure, de la guerre menée par l’impérialisme russe de Poutine contre l’Ukraine jusqu’à la question du vote utile à la présidentielle en France.
Longuement applaudi par une salle jeune et enthousiaste, le meeting s’est terminé par l’Internationale et une prise de rendez-vous pour la journée du 1er mai.
Philippe devant rentrer directement sur Paris dans la foulée, il n’y a pas eu de débat formel avec la salle. Mais de nombreux et nombreuses participantEs ont pu échanger convivialement avec Philippe avant son départ et de nombreux contacts ont été pris. Pour conclure : une vraie réussite !