La politique générale du gouvernement en matière de santé, nous la connaissons, nous la dénonçons et nous la combattons au NPA : fermetures de maternités, transferts de compétences dans le privé, déremboursement de médicaments, augmentation de taxes sur les mutuelles… Dans les Bouches-du-Rhône, pas moins de onze centres de santé gérés par le Grand Conseil de mutualité (GCM) sont aujourd’hui les nouvelles victimes d’une politique qui méprise les classes populaires. 10 % des habitantEs du département (dans certaines communes isolées comme Port-Saint-Louis, ce nombre atteint 83 %), souvent les plus précaires d’entre nous, sont soignéEs dans ces centres avec une logique de prévention et de respect de la personne, et 1 200 salariéEs y travaillent. Malgré cela et la réputation acquise depuis la sortie de la Deuxième Guerre mondiale d’accès aux soins de qualité pour tous, le GCM est désormais en redressement judiciaire, et son avenir incertain ! Le NPA s’est engagé auprès des salariéEs et des patientEs dans les comités de soutien et demande avec elles/eux l’engagement de l’État à pérenniser ce système de santé. D’un côté, la tenue d’une table ronde avec tous les acteurs concernés (syndicats, ministère de la Santé, collectivités territoriales, Agence régionale de la santé, préfecture…) devra être engagée, de l’autre, la mobilisation populaire devra continuer de peser pour que vivent les centres mutualistes. L’accès aux soins pour tous est un combat porté par touTEs les travailleurEs et, dans sa campagne, le NPA sera l’écho de ces luttes.