Les aides-soignantes et infirmières de la consultation gynécologique de l’hôpital Purpan sont en grève illimitée depuis le jeudi 13 octobre pour demander des embauches et le remplacement des agents en arrêt maladie.
En effet, ce service, qui comprenait auparavant 4 infirmières et 4 aides-soignantes, a été restructuré pour passer à 3 et 3. Sur ces 6 agents, 4 sont en arrêt maladie dont 3 pour burn-out...
Depuis le début de cette mobilisation, l’attitude de la direction n’est que mépris. Prétendant que le travail du personnel de ce service n’est pas si compliqué, la cadre supérieure remplace au pied levé les grévistes, ce qui bien évidemment entraîne des conséquences importantes sur la prise en charge des patientes. Rappelons-le, ce service reçoit l’intégralité des femmes qui vont accoucher pour leur consultation anesthésie, les femmes qui viennent pour une IVG, pour une intervention chirurgicale, etc. Les patientes n’ont pas de dossier complété, sont mal orientées. Le risque de faute professionnelle est accru.
Vers le 8 novembre
La direction cherche à faire culpabiliser les grévistes et à monter leurs collègues des autres services contre elles, mais ce sont bien eux les responsables de cette situation ! Ils cherchent à laisser pourrir la situation en annonçant encore une réduction des effectifs, et en osant même faire venir depuis jeudi dernier une infirmière intérimaire pour remplacer les grévistes, alors que c’est parfaitement illégal !
Mais, peine perdue pour eux, suite à l’assemblée générale du lundi 24 octobre au matin, des agentEs d’autres services de la maternité ont décidé d’augmenter, eux aussi, la pression en faisant dans un premier temps grève pendant deux heures et en se rassemblant devant le bâtiment de PDV mercredi 26 octobre.
Le sous-effectif concerne tous les services et la situation se dégrade à grande vitesse. La journée nationale de grève et de manifestation du 8 novembre sera une étape importante. Les grévistes de la consultation vont poursuivre leur mouvement.
Correspondante