La réforme des retraites ne fait pas recette. Malgré le pilonnage politique du gouvernement, le report de l'âge légal à 62 et 67 ans est rejeté par la majorité des salariés, de la population.
L'injustice de cette contre-réforme qui ouvre la voie à la retraite par capitalisation, via les fonds de pension, est une arnaque dont seraient victimes les salariés en activité, qui pénaliseraient les femmes aux carrières incomplètes, les jeunes en galère pour obtenir un emploi stable.
Les difficultés de financement pour payer les retraites, dont se prévaut le gouverenement pour tenter de passer en force, n'existeraient pas s'il y avait 4 à 5 millions d'emplois en plus à temps plein, au lieu de 4 à 5 million de chômeurs, et si les richesses créées par les travailleurs n'étaient pas détournés à leur profit par les actionnaires. 3% des profits suffiraient à faire face au besoin de financement alors que les profits s'accaparent 17% de ces profits.
Les petites mesurettes, à la marge, avancées par le gouvernement pour tenter de diviser, de démobiliser le mouvement, sont dérisoires et ne changent rien sur le fond.Cette réforme est inacceptable. Elle n'est pas amendable et doit être retirée en bloc.
L'exemple du CPE est là pour nous rappeler qu'une loi votére peut être abrogée.
La grève et les manifestations du 23 spetembre sont une échéance très importante et il faut qu'elles soient largement suivies. Le NPA sera partout présent en tenant des points fixes.
Pour faire céder le gouverenement, il est urgent de passer la vitesse supérieure et d'embrayer, le plus vite possible, sur une reconduction de la grève, des actions de blocage, point de départ d'un mouvement de grève généralisé qui bloque le pays sur la durée.
Le 22 septembre 2010.