Le projet de loi sur les retraites est un projet injuste et inacceptable. Il est directement inspirée des exigences du Medef.
La baisse prévisible du montant des retraites, comme conséquence du recul de l'âge de départ en retraite à 62 et 67 ans, ainsi que l'allongement de la durée de cotisation, va ouvrir la voie aux assurances privées. La situation des femmes ne pourra que se détériorer encore davantage. Quant aux jeunes, cette réforme, que le gouvernement veut faire voter selon la procédure d'urgence, ne leur permettra pas d'avoir une retraite décente.
Loin de garantir le système par répartition, ce projet de loi est un appel d'air en faveur de la capitalisation.
Cette purge sociale est le pendant des cadeaux fiscaux qui alimentent les comptes en banque des Bettencourt et consorts, et des milliards d'euros d'aides publiques versées aux banques et aux grands groupes industriels qui en profitent pour licencier.
Financer les retraites c'est possible par la création d'emplois, le partage du travail entre toutes et tous, l'augmentation des salaires, une autre répartition des richesses.
Pour obtenir le retrait de cette réforme, défendre le maintien de la retraite à 60 ans à taux plein, le 7 septembre doit être un succès, une première date de mobilisation débouchant sur un mouvement d'ensemble du public et du privé, mouvement généralisé de grèves, de manifestations.
Le 7 septembre, le NPA sera partout présent pour faire échec, dans l'unité, au projet de réforme des retraites du gouvernement.
Le 6 septembre 2010.