Publié le Mercredi 11 octobre 2017 à 11h11.

Echos de la manifestation du 10 octobre

Aquitaine

A Bordeaux : Plus de 10000 personnes annoncés par les syndicats, tous les syndicats présents comme partout . La partie de fin de manif, composée des cortèges de Solidaires et de la CNT, en partie mélangés, était conséquente et pêchue.

 

Auvergne

A Clermont : environ 4000 personnes 

 

Bourgogne, Franche Comté

A Saint-Claude : 200 personnes environ, défilé en ville. 6 écoles fermées sur 8.
Présence de la CGT surtout.

Dijon : Un bon 2000 (1500 le 12) quasi exclusivement Fonction publique. La CGT était moins présente qu’au manifs précédentes, mais il y avait un gros cortège FSU, et la présence de FO, UNSA, CFDT pas énorme, Solidaires (60), CGC, FAFPT, étudiants peu nombreux. Peu de slogans. Dans les discussions, peu d’écho sur la possibilité de construire un tous ensemble.

 

Bretagne 

A Brest : Une mobilisation très forte t où plus de 5 000 manifestantEs, se sont retrouvés place de la Liberté avant de partir en défilé.

A Saint-Malo : les fonctionnaires se sentent tout particulièrement abandonnéEs, avec les fermetures des trésoreries de Cancale, et de Châteauneuf, le regroupement des hôpitaux de Saint-Malo, Cancale et Dinan, la fermeture du collège Surcouf, le non renouvellement des contrats aidés dans les mairies et CCAS, avec des conséquences pour les usagerEs, les patientEs, les familles. TouTEs tiennent à rappeler l’importance du service public, qui partout permet de maintenir du lien social. Le rassemblement prévu à 10h devant l’hôpital de la ville, est ensuite parti en défilé en direction d’Intra-Muros, avec plus de 300 personnes pour rejoindre la mairie puis la Préfecture.

A Quimper, 2500 manifestantEs ont défilé dans les rues Très fonction publique, très peu de privé. En tête avec la banderole commune, un groupe de 60 à 80 lycéenNEs. Grosse délégation de la CFDT, mais aussi pas mal de mots d'ordre sur le touTEs ensemble privé/ public et la convergence des luttes mais surtout dans le cortége Solidaire, FO et front social.

A RennesBonne manif  avec 5000 pour la presse, plutôt 7000/8000 quasi-identiques au 12 septembre mais avec la CFDT/UNSA en plus et un plus gros cortège FSU, donc recul de la CGT et de FO. Présence quand même de boîtes qu'on avait pas vu depuis un moment (Hôpital de Redon).Cortège de tête avec étudiants/Sud PTT et Sud Santé Sociaux et tout ce que compte Rennes de groupes/individus antiKs: 1000 personnes, plus large et hétérogène que d'habitude.

A Lorient3 000 manifestantEs, un très long défilé, pas vu depuis longtemps

 

Centre

Orléans : 2500 personnes gros cortèges CGT (beaucoup de retraitéEs et quelques entreprises du privé avec banderoles) 
Cortége aussi gros Solidaires un peu fourre tout. Gros cortège FSU et grèves suivies dans le primaire (plusieurs écoles de l'agglomération fermées ATSEM enseignantEs). 3 banderoles de lycées en grève (secteur enseignant) ni lycéenNEs ni étudiantEs. Présence significative FO et CFDT, peu d'UNSA.

 

Ile-de-France

30 000 comptés par le SO ce qui est l'équivalent de la manif du 12 septembre. 18 000 CGT (ce qui est en baisse) et évidemment plus de CFDT et beaucoup plus de FSU puisque c'est le secteur où la grève semble avoir été la plus suivie. Présence des enseignantEs dans les différents cortèges, plus dynamique (dans le cortége du FS puisque c'est là que les lycées en lutte du 93 et 95 se sont insérés, en lien avec le mouvement Touche Pas à ma ZEP de l'année dernière) ou moins dynamique (dans les cortèges syndicaux). Pas mal de territoriaux, et des cortèges hospitaliers visibles. Peu de cheminots. Des cortèges de flics. Très peu de cortèges intersyndicaux de secteurs.

Le matin avant la manif, à Bobigny deux rassemblement 93 devant la préfecture ont réuni plusieurs dizaines (finances publiques contre les fermetures) et plusieurs centaines (intersyndicale éduc contre le plan de licenciements de plus de 1 000 emplois aidés). Des tentaives d'AG interpro dans plusieurs villes (Montreuil, Bobigny et Saint-Denis en tout cas). A Saint-Denis à la fois intersyndicale des territoriaux et à l'appel des UL. AG la plus importante à l'hôpital de Saint-Denis depuis plusieurs années, volonté intersyndicale (surtout portée par SUD) de construire une mobilisation contre la privatisation des tâches des ASH suite à la fin des emplois aidés.

On peut dire que la journée de dimension comparable avec le 12 (probablement plus de grévistes), qui permet de pouvoir envisager de continuer mais pas de franchir un cap dans le rapport de force. Par contre un approfondissement du mécontentement partagés et des liens pour résister dans certains secteurs. A voir comment cela va pouvoir exister la semaine prochaine avec l'appel réduit, pour le moment à la seule CGT. 

 

 

Languedoc-Rousillon

A Alès : 400 personnes pour un rassemblement à 12H devant la sous préfecture

A Perpignan : Le public bien mobilisé (santé, territoriaux, éducation surtout primaire impôts...) Probablement plus de 5000 manifestantEs. Quasiment rien (si ce n'est symbolique) du privé. 

 

Midi-Pyrénées

Montauban, à l'appel de l'inter-syndicale ( CGT, FO, FSU, Solidaires, CFDT, UNSA). Environ 1500  ( la plus importante depuis la rentrée). Le gros des troupes CGT. A l'issue de la manif, une AG a eu lieu avec environ 30 personnes, représentant la fonction publique mais aussi des boites du privé; accord pour un mouvement d'ensemble Public/Privé.

Toulouse : 20 000 à Toulouse. Beaucoup de fonctionnaires, des jeunes, des salariés du privé...

 

Nord Pas de Calais

Dunkerque : 1000 manifestants (sans gonfler les chiffres), soit moitié moins que le 12 septembre, et un peu moins que le 21. Comme depuis plusieurs années, la musique (HK notamment) a remplacé les slogans. 2-3 banderoles seulement (dont une du "Front Social", portée par des cadres locaux de la CGT), pas de cortèges par secteurs. Des manifestants essentiellement CGT (un peu SUD + représentants FO, CGT, UNSA, FSU). Des représentants syndicaux CGT des secteurs industriels (centrale nucléaire, polimeri, coca-cola, arcelor). Pau d'enseignants, ni étudiants-lycéens.

 

Normandie

Un peu plus de 1 000 à Evreux, plus que le 21 septembre. Très fonction publique. Quelques lycées en début de cortège. La CGT et FO constituent le gros des troupes. 

Rouen : Grosse manif, avec plus de 6000 donc plus que le 12 septembre et donc bien sûr plus que le 21. Profs, territoriaux et hospitaliers en nombre. Taux de grève très importants dans certains secteurs : finances publiques (40 à 60 pour cent sur le departement) et educ dans certains bahuts ou écoles. Petites équipes militantes du privé cgt. Très peu de jeunes.

Ag appelée en fin de manif par Solidaires et Front Social : une grosse cinquantaine de personnes. Diffs et appel pour le 19 programmés. Et aussi préparation de la mobilisation du 14 sur l'APL.

 

Picardie

A Beauvais : 1200 personnes 

 

Pays de La Loire 

AngersCe sont 3500 fonctionnaires (3000 selon la police) qui ont défilé dans le centre d’Angers ce mardi 10 octobre à l’appel de toutes les organisations syndicales de la fonction publique. Sans être un raz-de-marée, c'est une bonne manifestation de la fonction publique à Angers.
Beaucoup de manifestantEs venaient du secteur hospitalier (avec notamment un EHPAD dépendant du CHU en grève), mais la présence du monde éducatif était néanmoins notable (surtout si l'on compare avec dernières manifestations contre les ordonnances). Gros cortège CGT suivi de FO comme d'habitude et de Solidaires (la FSU faisant cette fois jeu égal avec ces derniers à quelques centaines). Petit cortège UNEF-JC (difficile de faire la part des deux). Comme dans les dernières manifestations la CFTC pointait le bout du nez, mais la nouveauté était l'UNSA (quelques dizaines) et surtout la CFDT (200 à 300). Ambiance anti-macronienne en règle générale que traduisait bien un panneau dans le cortège de la FSU : "profeffion enfeignante"...

Le Mans2500 personnes présentes à la manifestation du matin. Il y avait 4000 le 12, 2000 le 21. 

 

PACA

Avignon : Environ 2500 manifestantEs ce matin. Présence importante d’enseignantEs ( FSU ) avec petits cortèges d’établissements scolaires en grève. Groupes fournis de territoriaux CGT et FO, de même pour les hospitaliers, quelques FSU territoriaux. Les camarades du NPA ont défilé derrière Solidaires et ont animé l’arrière de la manif avec mégaphone, nombreux slogans repris.

 

Draguignanenviron 600 personnes, CGT, FO, Sud, Unsa. Cortège assez dynamique. Présence importante des secteurs hospitaliers et de l'éducation.

 

Marseille : 35.000. Un quart FSU (1re fois depuis 2010 qu'il y a un cortèie aussi gros). 3/4 CGT gros cortège Fonction publique (Santé, Energie, Finances, Territoriaux...) et pas mal de privé (commerce, santé). Petit cortège Solidaires... NPA, JC, PC, FI, CNT.

CGT 13 

 

Poitou-Charente

Ce mardi 10 octobre environ 3500 personnes ont manifesté à Poitiers et environ 400 à Chatellerault à l’appel de l’intersyndicale de la fonction publique. Les syndicats présents avaient constitué des cortèges avec beaucoup de militants. Un cortège "pas sans les jeunes" était également présent, petit mais dynamique.

 

Rhône-Alpes

A Chambéry : 1800 selon les flics, 3500 pour la CGT ; pour notre part on donne une estimation de 2000 à 2500 manifestantEs, soit un niveau comparable voire légèrement supérieur à la manif du 12 septembre.
Comme toujours la CGT dominait la manif, suivie par FO puis par la FSU qui, une fois n'est pas coutume, était plutôt en forme. Petit cortège de la CFDT et encore plus petit de Solidaires. Au niveau de la grève, on est sur des taux moyens qui tournent autour de 20 à 30 %.

Annecy : Forte mobilisation des fonctionnaires : 3000 manifestants, contre 2000 le 12/09 et 1000 le 21/09. Le 28/09, il y avait eu une très forte mobilisation des retraités : 1000 manifestants (habituellement, autour de 300). Le secteur de l'énergie était également en grève et manif ce 10/10.

Ce matin, AG éducation à la Bourse du travail de Grenoble. Une petite cinquantaine de personnes présentes. Au niveau syndical, des représentant/es Fsu, Cgt (Éduc'action et Ferc), Solidaires, CNT, PAS. Un appel a été voté à l'unanimité avec la nécessité de la convergence des luttes et le rendez-vous du 19 octobre.