Publié le Jeudi 21 septembre 2017 à 20h34.

Échos de la manifestation du 21 septembre

 

Aquitaine

À Bordeaux ont été 6000 (contre presque 15 000 le 12). Mais c'était prévu ça ne doit pas nous démoraliser car le 12 avait été appelé depuis longtemps. Niveau jeunes, un cortège d'une centaine de personne qui était avec Sud, la CNT et des sections CGT. Il y a eu un blocage économique dimanche à minuit (départ en grève des routiers) avec le collectif de lutte. 

 

Bourgogne-Franche-Comté

À Dijon, manif avec 600 participants, soit 2 à 3 fois moins que le 12. L’appel était fait, à 11 h 30, de telle sorte que le rassemblement se fasse sur la pause méridienne, avec surtout des “habitués” , des retraités... dominante CGT, notamment cheminots, Solidaires (Sud rail absent), Unsa ferroviaire. Peu de jeunes. 

 

Bretagne

Bien moins de monde que le 12 en finistère. Soit environ 4 à 5000 au lieu de 10 000 le 12. Même configuration CGT, Solidaire, FO et FSU.
Au plan politique présence visible du NPA à Quimper, Brest, Morlaix et Carhaix. A Quimper petit groupe aussi de la FI, unpeu PCF et Ensemble et groupe antifa. Beaucoup de manifestantEs râlent contre la dispersion des journées et le manque de convergence.

 

Centre

Chartres 200 (600 le 12 sept). Chateaudun 100 (120 le 12 sept). Alençon 200 (600 le 12 sept). Le Mans 2000 (4000 le 12 sept).

 

Corse

FSU davantage présente que le 12. FO appelle à construire un rapport de force en se joignant aux routiers dès lundi. Hier, à 17h30, un rassemblement sans appel à la grève du STC avait réunit environ 70 personnes. Des lycées et des internats bloqués cette semaine, mais pas contre la loi travail, contre le traitement d'exception imposé à Franck Paoli (arrêté lundi 11) par la SDAT.

 

Languedoc-Roussillon

Nîmes : un peu plus de 1000 personnes dans la manif. Mais les manifs des autres villes avaient lieu en même temps alors qu'en général, ce n'est pas le cas et les manifestants se retrouvaient l'après-midi à Nîmes.

Alès : plus de 1000 personnes aussi.

Il y a eu des manifestations à Bagnols et Uzès.

À Perpignan, manif intersyndicale ce matin 3500 (moins que le 12). Cortège unitaire des orgas de gauche bien plus fourni que celui de FI. Rassemblement à 13h/14h en soutien à la Catalogne a l'appel du pcf-npa-cup-erc devant le consulat d'Espagne 300 à 400 (?).

 

Midi-Pyrénées

Environ 4 000 manifestants (14 000 annoncé unitairement). La moitié était constituée par le CGT. Pour rappel, le 12 c'était entre 10 et 11 000 (16 000 annoncé unitairement).

Manif départementale à Rodez. 1500 personnes (1800 d'après CGT) contre 1000 le 12. Evidemment beaucoup de CGT mais aussi plusieurs centaines de jeunes, c'est la confirmation du boulot réalisé cette semaine sur les bahuts. Les jeunes se sont organisé en coordination lycéenne !

Près de 2000 à Albi + 500 à Castres  (contre plus de 3000 le 12 sur une seule manif).​ Appel cgt fsu solidaires ET fo ce coup ci. En baisse donc ... en cause la multiplication des appels sectoriels sans perspectives de convergences ?

 

Normandie

Un peu plus de 4000 personnes dans les rues de Rouen, contre un peu plus de 5000 le 12 septembre. L’UD 76 FO appelait au 21. Mais, en fait, à peu près le même nombre de manifestants que le 12 : surtout des Routiers et des Enseignants. Côté Étudiants, seulement une cinquantaine dans la manif, alors qu’une AG, hier avait rassemblé près de 450 jeunes et décidé de manifester. Gros manque dans le cortège : la Fonction Publique. Peut-être que les personnels ne voient pas les impacts de cette 2ème loi Travail ou se sont tournés vers le 10 octobre. Ce matin, des blocages ont eu lieu aux entrées de Rouen. Environ 250 personnes, notamment des Portuaires et des Dockers. Solidaires et le Front Social appelaient à une AG à l’issue de la manif. Environ 120 personnes présentes.

Entre 400 et 500 personnes à Evreux (Eure), moitié moins que le 12. CGT et FO, la majorité du cortège, quelques FSU et CGC, et une vingtaine de syndicalistes CFDT métallurgie. Une manifestation plutôt âgée. Aucun lycée ou étudiant. Les discussions au moment de la distri du tract (avec la manif) ont révélé que beaucoup de manifestants ne veulent pas recommencer les grèves éparpillées du mouvement contre la loi El Khomri. Il manque le déclencheur, le truc qui donne confiance et envie de s'y mettre. Sera-ce la grève de la CGT et FO Transports à partir du 25 ?

 

Nord-Pas-de-Calais

Environ 5000 à Lille, disons moitié moins que le 12 septembre même si c'est plus une impression générale. Cortège étudiant plus petit aussi malgré la rentrée et une tentative d'AG sur Lille 3 ce midi. Secteurs divers représentés mais essentiellement les syndiqués.

Dunkerque : Aujourd’hui 1200 manifestants contre 2300 la semaine dernière. Et pourtant beaucoup de nouvelles têtes, par contre beaucoup de disparitions... provisoires ?

 

PACA

Environ 2000 personnes ce matin à Avignon soit moitié moins que le 12. CGT encore largement majoritaire mais avec moins de boites du privé que la semaine dernière.
FO qui avait un cortège fourni le 12, n'était plus représenté que par quelques drapeaux, idem pour la FSU qui appelait à un rassemblement contre la suppression des contrats aidés juste avant la manif avec une centaine de participantEs.

 

Ile-de-France

Paris, 15 000 manifestantEs comptéEs, 50 000 annoncéEs par les syndicats. C'est comme à peu près partout moitié moins que le 12, les proportions entre les cortèges restant grosso modo les mêmes (beaucoup CGT, dynamique Solidaires, plus faible FO et FSU). Sûrement que l'on peut se dire qu'à Paris la journée du 23 a joué contre le 21 puisque possibilité de manifester sans faire grève. Ainsi évidemment que le 10 dans la fonction publique. Par contre à préciser mais des têtes nouvelles de collègues, proches pas venuEs le 12. 

A Saint-Denis, l'AG intersyndicale appelée la semaine dernière s'est tenue avec à peine moins de monde (pas loin de 60 contre 75) sans les représentantEs de l'UL FO. De nouveaux secteurs présents (des territoriaux CGT et SUD de Plaine Commune, des hospitaliers de SUD). Des mobilisations, certes encore fragiles sont en train de se structurer, comme à l'hôpital contre la suppression des contrats aidés et la privatisation du bio nettoyage (intersyndicale SUD, CGT, FO), des associations de quartiers appellent à une journée de mobilisation contre la suppression des contrats aidés le 4 octobre. Les mobilisations se poursuivent sur deux lycées de la ville. Trois initiatives : tentative de relancer Nuit Debout pour proposer un cadre à la diversité des mobilisations et questions politiques sur la ville (luttes logement, sans-papiers, contre les JO....) à priori le 29 septembre, appel à la journée du 4 octobre contre la suppression des contrats aidés et préparation du 10 octobre avec la volonté de faire le lien public-privé.

 

Pays-de-la-Loire

À Nantes. Cortège moins nombreux ce jour (4000 le 12, 2 000 le 21). Cortège Front Social à nouveau, plus nombreux -petite centaine- dynamique derrière les lycéens en tête de manif. Buvette, grignotage, chorale révolutionnaire en fin de manif.

 

© Jean Gautier

 

 

Rhône-Alpes

2500 à Chambéry selon la CGT contre 3000 le 12. En réalité, la baisse d'une manif sur l'autre est sans doute de l'ordre de 25 à 30 %. Le delta vient de la mobilisation des boites : les délégués syndicaux disaient qu'ils avaient pu convaincre quelques collègues de venir avec eux le 12, mais que pour le 21 ils avaient fait chou blanc.