Un millier de militantEs ont répondu à l’appel du Front social lundi soir, place de la Concorde à Paris, au lendemain du second tour des élections législatives. D’autres rassemblements avaient lieu dans le même temps dans une quarantaine de villes en régions.
Une volonté de montrer que tout ne finit pas avec les élections et qu’au contraire il y a urgence à se mettre en ordre de bataille pour stopper les projets de « destruction sociale massive » prévus dans la loi travail XXL du gouvernement Macron.
À Toulouse, Lyon, Rouen, Nantes, Le Mans, Perpignan, Strasbourg, Bordeaux, à chaque fois plusieurs centaines de participantEs dans des configurations d’appel parfois différentes. Avec toujours des militantEs qui se reconnaissent dans la volonté de construire rapidement un « front social » qui bloque les projets du gouvernement.
Travailler à l’élargissement
Au-delà de quelques structures CGT ou de Solidaires, du DAL, beaucoup sont venus pour « observer » et rendre compte à leurs organisations syndicales, principalement CGT ou FSU. Au niveau politique, une présence visible du NPA, mais de nombreux militantEs de La France insoumise, de LO, au côté de militantEs Antifa, d’associations ou de structures militantes locales.
Satisfaits de se (re)trouver ensemble au lendemain de la dernière séance du cirque électoral, les animateurEs et les militantEs reconnaissent la nécessité de travailler à l’élargissement du mouvement dès maintenant, ne serait-ce que pour être en capacité de bouleverser le rapport de forces dès le début septembre.
R.P. et correspondantEs
Voir aussi article en page 3