Jusqu’à présent, le conseil départemental 35 accordait à toute famille étrangère démunie une allocation mensuelle lui permettant ainsi de subvenir aux besoins fondamentaux de ses enfants.
C'est par divers biais que nous avons appris que le conseil départemental avait voté, en catimini, en mars, la suppression de cette aide dès le 1er septembre pour les ressortissantEs non-européenEs, et qu’elle serait limitée à trois mois renouvelables une fois, et sous condition, pour les autres familles étrangères sans titre de séjour.
Mobilisation générale
Or aucune famille ne peut prétendre régulariser sa situation dans un délai de six mois ! Cela signifie que, dès le 1er septembre, des familles (une cinquantaine) n’auront plus aucune ressource et que d’autres auront le couteau sous la gorge.
Le conseil départemental a eu le culot de dire que c’était une expérimentation et que les associations pourraient jouer le rôle de garde-fous, leur proposant même de participer à des réunions pour examiner les situations des non-EuropéenEs. La première réunion aurait lieu en octobre ou novembre !
Afin de répondre à cette urgence, l’inter-orgas qui était née en soutien du squat de la Poterie à l’été 2017, et qui avait perduré durant l’occupation d’un gymnase en octobre-novembre, s’est reformée.
C’est donc cette inter-orgas de soutien aux personnes migrantes qui a organisé, entre autres, une première manifestation le 20 juin, où nous étions plus de 200 à crier notre colère.
Le conseil départemental ne fait qu’appliquer la politique de l’État : restrictions pour certaines populations, donc stigmatisation, tout çà pour qu’il y ait plus d’argent dans les poches du patronat.
Pas question de lâcher, nous continuerons de nous mobiliser contre cette décision inacceptable, mais aussi contre la loi asile--immigration, de Macron-Collomb et leur monde.
Une seule solution, régularisation de touTEs les sans-papiers !
Correspondant