Publié le Mercredi 17 mars 2010 à 19h48.

Les généralistes en colère.

De nombreux médecins généralistes ont fermé leur cabinet le 11 mars. Cela montre le malaise de la médecine de ville. Difficultés de prise en charge de patients fragilisés par la crise. Contraintes administratives et protocoles qui visent d’abord les économies, pour mieux préparer le transfert de la médecine de ville vers les assurances et les mutuelles. Campagnes et banlieues qui se désertifient. Les syndicats médicaux ont choisi de surtout mettre en avant la consultation à 23 euros, comme celle des spécialistes. Pas à la hauteur de l’enjeu pour le Syndicat de la médecine générale, le SMG, qui souhaite tisser un front commun entre médecins, usagers, et syndicats. Pour défendre l’accès égal pour tous et partout, il faut une formation médicale continue indépendante des laboratoires pharmaceutiques et une pratique qui rompe avec le paiement à l’acte pour favoriser la coordination des soins et la prévention, dans des maisons médicales qui ne seraient pas de simples bouche-trous de la destruction des hôpitaux de proximité.