Publié le Vendredi 10 décembre 2010 à 10h48.

À Nantes, on ne lâche rien

Une deuxième assemblée générale (AG) nationale des AG interpro et des collectifs de lutte constitués pendant le conflit des retraites s’est tenu à Nantes le 27 novembre. Elle fait suite à celle réunie à Tours le 6 novembre (voir Tout est à nous ! n° 77).                          

L’AG a rassemblé une centaine de militants mandatés par 22 villes (24 à Tours) dont sept nouvelles, parmi lesquelles : Brest, Rennes, La Rochelle, Sète, Béziers et des collectifs ruraux (plateau de Millevaches, intérieur du Pays basque). Le constat a été unanime : la période de lutte ouverte par le combat contre les retraites est close et la politique menée par l’intersyndicale est en partie responsable de l’échec. Pour préparer les luttes à venir et offrir une perspective qui mène à la victoire, il est nécessaire que les militants les plus déterminés restent en contact. D’où le maintien de collectifs locaux et de réunions nationales au rythme d’une réunion tous les deux mois. La prochaine est fixée le 22 janvier à Chambéry. Un site web est créé : onnelacherien.org                                                                                                                             L’ensemble des camarades avait le souci de rester uni. Aussi la question « stratégie et perspectives » ne fut pas traitée en assemblée plénière comme c’était prévu, par manque de temps mais aussi pour éviter des frictions. Le choix du nom de ces AG nationales a été renvoyé à la réunion de janvier en tenant compte des propositions des collectifs locaux. Il a été acté que l’on mènerait une action par mois, le même jour, tous ensemble. Le type d’action étant laissé à l’appréciation des collectifs locaux. Ainsi, le 14 décembre (date de la grève en Guadeloupe à l’appel du LKP) à Nantes se tiendra « une cabane des luttes » et de discussions à la foire commerciale des marchés de  Noël. Simone Grange