Mercredi 26 mai, des centaines de cheminots informaticiens, mais aussi des prestataires, devaient se retrouver devant le siège de la SNCF afin de redire à Pépy leur refus des délocalisations et le pillage de l’informatique SNCF par IBM. Une « journée sans informaticiens » à déjà eu lieu le 1er avril. Fin 2009, la SNCF a passé un accord avec la multinationale pour lui sous-traiter son informatique. D’après les organisations syndicales CGT – Unsa- SUD-Rail – CFDT qui exigent que l’Epic SNCF garde la maîtrise de tous ses systèmes d’information, il s’agit d’une opération strictement financière qui se traduira par la délocalisation de près de 1 000 emplois vers des pays à bas coûts. Elles alertent également sur le danger qu’il y aurait pour la SNCF à se départir du contrôle de son système informatique. Aujourd’hui, IBM travaille déjà avec 60 compagnies ferroviaires à travers le monde.