Publié le Mercredi 25 novembre 2020 à 19h43.

À Dijon le 24 novembre, indignation et défense des libertés

Le rassemblement était appelé par près de 20 organisations : LDH, ATTAC, MVT de la Paix, SOS Racisme, MRAP, SAF, CGT, FSU, Solidaires, LFI, PCF, NPA, Ensemble, PS, à condition de ne pas parler de la police municipale...

Une indignation spontanée

À la préfecture nous étions 600 à 18 h 30 dont beaucoup de jeunes. Ce qui ressortait c’est l’indignation devant la brutale expulsion de migrantEs, de militantEs associatifs et de journalistes place de la République à Paris, et aussi qu’« avec cette loi, on naurait jamais eu ces images ». Les slogans dénonçaient le recul des libertés, « une montée de la dictature », avec des pancartes contre les violences policières et le gouvernement.

Des prises de parole largement unitaires

Ont été condamnés l’empilement de lois sécuritaires depuis 20ans, les recours successifs à l’état d’urgence, la latitude pour la police de filmer la population, l’instauration d’une surveillance généralisée par des drones, visant explicitement les manifestations.

Le NPA 21 a appelé à continuer dans l’unité et a annoncé la mobilisation pour les droits des migrants le 18 décembre.

Faire l’unité contre la répression

Après une heure de rassemblement, une tentative de manifestation a été vite bloquée, gazée et dispersée dans la demi-heure qui a suivi, avec au moins 2 personnes blessées et 17 interpellées. Nous proposons de continuer le cadre unitaire pour dénoncer les brutalités policières.