Planoise représente l’exemple type d’un quartier populaire : taux de chômage double de celui de Besançon, jeunesse nombreuse, habitat de HLM… Depuis sa création, le NPA développe une activité en direction de ce quartier. Les élections régionales sont donc une occasion pour prolonger l’effort d’implantation. Certes, le public présent à la réunion du 4 mars était réduit : dix personnes. Mais les préoccupations exprimées par les habitants du quartier ont permis aux militants du NPA présents de sortir des propositions générales et d’appuyer leurs arguments sur leur vécu. Les questions de travail, de son absence, traversent toutes les remarques. Depuis ceux qui souffrent du chômage jusqu’à ceux qui se sont fait agresser par des jeunes, voire des très jeunes. Ce n’est pas toujours simple de répondre clairement aux préoccupations des habitants. Mais la présence de militants associatifs a permis néanmoins de présenter nos propositions, en matière de logement, de développement des solidarités ou encore des nécessaires mobilisations. Reste qu’on est parfois désarmé quand un intervenant, maghrébin, natif de Planoise affirme que tout se passerait bien s’il n’y avait pas autant de Roumains… En tout cas, cette soirée a permis une première confrontation de nos analyses à partir de la réalité du plus important quartier populaire de Besançon. Effort à poursuivre…