La manif contre la loi Sécurité a eu lieu samedi 21/11 à Angoulême. Elle a rassemblé 800 personnes selon la presse locale. En effet, il y avait beaucoup de monde, militants syndicaux et politiques, avec la présence de nombreux jeunes.
Elle avait été appelée tardivement mercredi, à partir d'un texte "unitaire" rédigé par l'élu de la liste Angoulême en Commun (LFI et qq autres...). Le comité NPA 16 n'a pas signé ce texte d'appel qui faisait référence à «Une police républicaine ne peut être instrumentalisée politiquement et servir un gouvernement plus que la démocratie, l’intérêt général ou la sûreté publique» et «dans l’esprit républicain qui nous anime toutes et tous avec notre devise comme principe et comme finalité : liberté, égalité et fraternité».
L'appel a été signé par les partis de gauche de la FI au PS en passant par Génération.S et les groupes de collapsologie locaux. Beaucoup de discussions entre les militants présents, on sentait que cette sortie faisait du bien à tous le monde et que l'envie d'échanger, sur la période, la crise et tous les problèmes sociaux qui sont devant nous, est grande. Présence de journalistes de la presse locale comme manifestants. Le journal local la Charente Libre, comme bien d'autres, avait annoncé qu'elle refusait de faire des "accréditations" à ses journalistes.
Prise de parole par l'élu municipal et communautaire de la lise « Angoulême en Commun » : il a lu l'appel et rajouté des considérations de son cru, différentes et plus radicales et s'est fait applaudir largement. La manifestation était annoncée et autorisée par la Préfecture comme un
« rassemblement statique d'une heure », mais une partie des présentEs sont quand même partiEs en manif vers le Champ de Mars par la rue piétonne. Pas de problème avec la police (sans doute républicaine...) qui n'est pas intervenue pour bloquer le cortège.