Mobilisations contre les politiques racistes.
Le 6 janvier, nous nous sommes retrouvéEs devant le tribunal administratif de Rennes pour contester l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) notifiée à une famille géorgienne.
Avec Mariam et sa famille
Les jeunes enfants sont scolarisés à Laillé, une commune du sud de Rennes, et sont entourés de la solidarité des parents d’élèves, avec la FCPE, des enseignantEs et des éluEs, au travers de l’association « Un p’tit coin de parapluie ». Un parrainage républicain, concernant également une famille tchétchène, a d’ailleurs été célébré en décembre à la mairie de Laillé, et les habitantEs de la commune étaient en nombre dans le hall du tribunal administratif (TA). Quant à Mariam, la plus âgée des enfants, elle est en première à Jean-Macé, à Rennes.
Les élèves de sa classe et plus largement les lycéenEs de Jean-Macé, avec les enseignantEs et leurs syndicats, ont organisé un rassemblement en décembre devant le lycée et ont mobilisé pour l’audience au TA. Le 6 janvier a donc été l’occasion de rassembler celles et ceux qui exigent l’abandon de l’OQTF touchant cette famille, qui clament ensemble qu’ils et elles ne lâcheront rien : Mariam et sa famille doivent rester en France et la préfecture doit leur permettre de continuer à mener la vie à laquelle ils et elles aspirent ! Le délibéré, dans 15 jours, sera suivi de près par tout le monde…
Contre le fichage des MNA
Le 12 janvier, rendez-vous devant le conseil départemental, à l’occasion de la grève appelée par une intersyndicale très large, regroupant les syndicats CGT, CNT, FO, FSU et Solidaires des secteurs des collectivités territoriales, de l’action sociale, de la santé et de l’éducation nationale, soutenus par les associations de solidarité avec les exiléEs. Une protestation contre le fichage des mineurEs non accompagnéEs (MNA), contre le rôle dévolu aux salariéEs dans sa mise en place et pour le maintien d’une prise en charge cohérente des MNA aux niveaux social, sanitaire, éducatif et scolaire, contre la contestation de minorité qui conduit directement les MNA à la case OQTF et à la reconduite à la frontière !
TouTEs ensemble !
Le sort réservé aux personnels que l’on veut astreindre à prendre une part active dans le fichage des jeunes répond à une logique politique, celle de la discrimination et du racisme d’État, celle-là même qui entraîne la persécution des familles sans papiers ainsi que la persécution des MNA. C’est pour cela que le NPA Rennes va continuer à tout faire pour unifier ces luttes et faire le lien avec la lutte des sans-papiers pour la régularisation, la fermeture des CRA et le droit au logement, très active à Rennes !