Dès le matin du 16 mars, notre camarade Philippe Poutou était sur France Bleu Poitou. Le 49.3 n’avait pas encore été annoncé. Et il faut dire que son utilisation, comme partout en France, a relancé la mobilisation qui était déjà bien forte !
À 17 h 30, plus de 1 000 personnes se sont rassemblées devant la mairie puis sont parties en manifestation. Vers la Porte de Paris, un nœud de circulation de la ville, un blocage a eu lieu. Cela a paralysé toute la ville. Des feux de poubelles ont commencé.
Poutou auprès de salariéEs d’un Ehpad
Dans le même temps, Philippe et quelques camarades rencontraient les résidentEs et les salariéEs de la résidence autonomie Édith-Augustin et de la crèche familiale menacées de fermeture par la municipalité EÉLV-PCF-Génération.s. L’accueil fut excellent : entre les personnes âgées et les cgtistes, la mayonnaise a pris : lorsque nous sommes partis, il y avait un début de chorale pour apprendre… l’Internationale !
Énergie de la manifestation
À 20 h, le meeting commençait à la salle Jean-Pierre-Timbaud (un autre résistant, tout comme Édith Augustin qui fut fusillée par les nazis). Une salle pleine à craquer, où au moins 200 personnes sont venues avec toute l’énergie de la manifestation qui se terminait tout juste ! Maryse du NPA Poitiers a su capter cette énergie pour faire chanter, applaudir, tout en présentant les invitéEs venus défendre des luttes diverses mais liées : une camarade de RESF contre la loi Darmanin, deux camarades du collectif Bassines, non merci ! contre l’agriculture productiviste, les syndicalistes de la mairie de Poitiers en lutte contre la casse des services publics, et bien sûr Philippe Poutou.
On le dit partout mais à Poitiers on l’a bien senti : l’utilisation du 49.3 peut représenter une faute politique pour le gouvernement. La jeunesse, très présente dans la salle, était déterminée ! Et si les jeunes mettaient le feu à la plaine ?