À Évry, face à Valls et sa bande...Au cours de la passation de pouvoirs entre Manuel Valls et son successeur à la mairie d’Évry, le discours du camarade du NPA a été censuré.Dimanche 3 juin se tenait le conseil municipal pour l’élection du nouveau maire d’Évry, la passation des pouvoirs entre Valls, dorénavant ministre de l’Intérieur, et son successeur, Francis Chouat, conseiller et vice-président du conseil général de l’Essonne. Le ban et l’arrière-ban de la classe politique sociale-libérale se bousculaient accompagnés d’une flopée de journalistes : Lionel Jospin, ancien Premier ministre, Daniel Vaillant ancien ministre de l’Intérieur, François Lamy, ministre, Harlem Désir et autres notabilités… Valls a fait son propre éloge dans un long discours où les compliments, les amitiés, les remerciements ont été égrainés à n’en plus finir, déclarant son amour de la ville d’Évry, de la « démocratie représentative »... Un discours qui flattait la grande réussite de onze ans de présence dans la ville du timonier local appelé à cet instant à un autre destin : certes, Évry connaît les affres de la crise avec le chômage, la précarité particulièrement dans sa jeunesse, mais l’œuvre accomplie avec les pôles économiques d’excellence, une recherche scientifique d’excellence, un pôle sportif d’excellence, même un internat d’excellence rattache le centre Essonne à la stratégie de développement du Grand Paris ! Et vint ensuite l’adoubement du nouveau maire. Pas la peine de s’interroger pour cet homme-là comme pour son maître sur le sens de l’engagement du candidat Hollande refusant le cumul des mandats. Le faire-semblant est la norme pour amuser la galerie des croyants impénitents de la démocratie représentative. Et de nous redire qu’il n’y avait dans cette passation de témoin aucune discontinuité, les politiques de construction et modernisation de la ville seront poursuivies en s’appuyant sur une majorité faite d’EÉLV et du PCF-Front de Gauche. Ces deux mêmes composantes politiques venant par la suite se flatter et se féliciter de la confiance que Valls leur avait accordée en leur donnant des postes de maires adjoints. L’allégeance était totale bien que la représentante du PCF-Front de Gauche ait tenu à préciser le maintien d’une certaine « vigilance ». La seule discordance est venue du représentant du NPA, notre camarade Francis Couvidat, conseiller municipal et candidat dans la circonscription. Son intervention a suscité la réprobation d’une partie du public. Pour ces aficionados recrutés à travers onze années de clientélisme électoral, de services rendus, la critique et le désaccord sur les politiques libérales, réactionnaires, antisociales du petit homme providentiel local ne sont pas acceptables. Peu importe, notre camarade a imposé son intervention en direction du ministre de l’Intérieur jusqu’au bout. Une intervention tellement insupportable qu’au moment de la présentation des candidatures au poste de maire notre camarade se vit purement et simplement refuser la parole pour expliquer les raisons de sa propre candidature. La messe était dite mais, sur l’ensemble du département, nous serons présents dans dix circonscriptions pour faire entendre la voix d’une opposition de gauche à la gauche libérale. CorrespondantExtraits de l’Intervention censurée de Francis Couvidat« ...Je pose ma candidature parce que je conteste d’abord le fonctionnement démocratique de ce conseil municipal. Le débat sur le non-cumul des mandats n’est pas sincère à plus d’un titre. Manuel Valls accède à d’autres fonctions tout en sachant que son fauteuil lui reste acquis, qu’il ne prend aucune espèce de risque. […] Ma candidature est aussi justifiée par le refus de faire de notre collectivité un endroit où les politiques libérales sont les seules défendues. Il existe une autre politique d’aménagement de notre ville, de notre intercommunalité, de son élargissement. Une politique qui associe principalement à la décision les populations concernées avant les cabinets d’étude, les experts de tout poil inféodés aux banques d’investissement, aux bétonneurs sous couvert « d’aide à la décision ». [...] Ma candidature, je la justifie encore par la nécessité de défendre le pouvoir d’achat de nos habitants : - en ne laissant pas faire nombre de bailleurs dit sociaux et privatifs qui appliquent sur notre ville des prix de loyer exorbitants sans rapport avec le niveau de ressource de leurs locataires, - en refusant par tous les moyens mis à disposition du maire, avec la mobilisation des habitants, le coût du chauffage urbain, vraie pompe à fric ruinant tant les locataires que les propriétaires.Il convient bien ici de défendre encore une fois un vrai service public de l’eau, un vrai service public du logement, un vrai service public du traitement des ordures ménagères sous contrôle des usagers en valorisant la multitude de leurs compétences. Ma candidature, je la justifie toujours par la nécessaire bataille pour modifier notre fiscalité locale qui ponctionne injustement avec la taxe d’habitation, comme la taxe sur le foncier bâti, plus les habitants d’Évry que les habitants de nombre de villes alentour, sous couvert d’un vieux statut résiduel lié à la construction des villes nouvelles. [...] Une autre politique de notre commune est possible et pourrait initier des ruptures avec les actes successifs de la décentralisation, de la comptabilité des collectivités territoriales au profit d’investissements socialement et environnementalement utiles pour servir une vraie mixité sociale et non de façade... » Pays basque : contre la crise et pour l’autodéterminationDans la foulée de la campagne de Philippe Poutou, le NPA présente aux élections législatives, au Pays basque, des candidatEs anticapitalistes, des voix pour s’indigner, résister, riposter, porte-parole des résistances et des luttes du monde du travail : Sur la 4e circonscription : Pedro Carrasquedo, documentaliste et Éric Laclau, ouvrier métallurgiste à Messier-Oloron, sur la 5e, Serge Nogues, enseignant et Évelyne Baratchart- Damestoy, conseillère en télécommunication, sur la 6e, Sylvie Laplace, employée municipale et Dominique Gilbert, travailleur social.À l’heure d’une nouvelle accélération de la crise au niveau européen, un plan d’urgence est nécessaire pour défendre le quotidien des classes populaires. Nous voulons aussi porter des questions plus spécifiques comme celle du droit à l’autodétermination. Ce droit démocratique élémentaire est refusé au peuple basque. Bien que l’heure soit à la résolution politique du conflit, les États espagnol et français refusent tout dialogue et persistent dans la voie répressive. Aussi nous pensons que les mobilisations doivent s’intensifier : • contre la répression, pour l’abrogation immédiate des mesures et législations d’exception, dont le mandat d’arrêt européen,• pour le rapprochement sans délai des prisonnierEs, de façon à avancer vers la libération de toutEs et à obtenir l’amnistie générale, • pour la reconnaissance de la langue basque et sa co-officialisation avec le français dans les trois provinces basques de l’État français.La question du logement est aussi au cœur de notre campagne. La spéculation immobilière doit être combattue par une forte taxation des résidences secondaires (qui représentent plus de 40 % des habitations à Biarritz et Saint-Jean-de-Luz), ce qui permettrait d’alimenter un fonds pour le logement social, dont le développement est une urgence, la réquisition des logements inoccupés et vacants, et de ceux réservés aux seuls estivants quelques mois par an, l’encadrement des loyers et l’interdiction des expulsions. La spéculation foncière est un véritable cancer qui accélère la désertification rurale. La Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), actuellement société anonyme, a pour objectif de dynamiser l’agriculture, favoriser l’installation des jeunes, accompagner le développement de l’économie locale, etc. Mais placée de fait sous l’emprise de la FDSEA, elle tend surtout à favoriser les gros agriculteurs et l’agriculture intensive. La Safer doit être transformée en établissement public administratif, sous le contrôle des collectivités territoriales et de l’ensemble du monde paysan. Nous dénonçons aussi la ligne à grande vitesse, une aberration économique et écologique, et demandons la rénovation et l’aménagement des voies actuelles, qui permettrait à la fois le passage de TGV pendulaires (rapides et bien moins coûteux) et le développement prévu du fret.
Claude LarrieuDans l’Yonne, c’est bien parti !
Il ne faisait nul doute que le NPA 89 serait présent aux législatives 2012. Aucun accord n’a été possible malgré les tentatives des camarades de la Gauche anticapitaliste qui ont essayé de s’inscrire dans une campagne unitaire avec le Front de Gauche, en essayant de recoller les morceaux avec un PCF dominant requinqué par la campagne Mélenchon ainsi qu’avec la Fase qui n’avait pas rejoint le FdG. Peut-être aurions-nous pu nous retrouver avec ces autres forces politiques de la gauche de la gauche, mais encore faut-il que celles et ceux qui se réclament de l’anticapitalisme passent du discours au contenu programmatique et que la représentation politique électorale ne soit pas le seul contenu… Décision a donc été prise en assemblée générale de présenter des candidatures NPA. Nous portons dans cette campagne une démarche de proximité avec des candidatEs qui confirment l’activité du NPA dans toutes les luttes et actions récentes, de la grève des facteurs contre la dégradation des conditions de travail, à la fermeture du centre d’éducation (la Canopée) et de sites industriels (Lafarge) : Raymond Plautz, militant syndical et défenseur des salariés, Nicole Assegond, commerçante restauratrice, Michel Leme, instituteur retraité, militant syndical. En organisant notre meeting de lancement de campagne, avec la présence d’Olivier Besancenot, à Avallon, nous avons mis en évidence la nécessité de nous retrouver dans les prochaines mobilisations pour imposer un véritable programme de rupture avec le système capitaliste. L’unité des anticapitalistes sera une nécessité face à une gauche institutionnelle qui ne fera que donner des garanties aux banquiers permettant ainsi à l’extrême droite de progresser. Il nous faut donc imposer dans les luttes une politique sociale anticrise avec comme axe central le non-remboursement de la dette. Les échanges ont été nombreux après cette réunion, le débat portant sur la façon de prendre nos affaires en main… Lot-et-Garonne : jeunesse et femmes de luttes
Deux candidatures NPA assurent notre présence. Dans la 1re (Agen-Nérac), Vladimir Belmon, en recherche d’emploi et Jamalat Abou Youssef, travailleuse sociale, sa suppléante. Vlad, 20 ans « a la jeunesse » comme l’affirme un quotidien local, tandis que Jamalat attire la curiosité des journalistes puisqu’elle est franco-palestinienne, mais aussi « femme de luttes, ici et ailleurs », pour reprendre le (grand) titre de son interview dans Sud Ouest. Pas étonnant non plus de retrouver leur profil dans leur profession de foi : « Les révolutions en Tunisie et en Égypte ont été le point de départ d’une vague de résistances internationales. Elle a inspiré les Indignés partout à travers le monde. » « Notre génération n’est pas simplement celle qui vivra moins bien que celle de ses parents. C’est aussi celle qui refuse de se laisser faire et de voir son avenir sacrifié. La jeunesse se bat partout à travers le monde pour refuser de payer la crise. C’est cette idée de révolte que nous voulons porter. » Pendant la campagne, « Vlad » avec d’autres jeunes militants antifascistes ont « réussi un petit tour de force » selon un quotidien local, « celui de rassembler, en 48 heures autant de manifestants que le Front national réuni au même moment » pour écouter Le Pen père. Soit 150 personnes dans les rues d’Agen, une vingtaine de partis, syndicats et associations de gauche les ayant suivies. Dans la 3e circonscription (Villeneuve-sur-Lot), Luc Chevillotte, 35 ans, employé du commerce, est un militant CGT actif chez Auchan mais aussi dans l’union locale CGT. Son suppléant Ignace Garay, un syndicaliste retraité de la métallurgie, est le militant du NPA le plus connu dans le département. C’est encore « place aux jeunes », mais leur profession de foi reflète aussi leur ancrage dans les luttes locales. Ainsi, ils refusent « la privatisation de l’hôpital de Villeneuve, au profit des propriétaires de la clinique, dans le cadre d’un prétendu pôle de santé », « la précarisation des personnels et l’ouverture des grandes surfaces le dimanche et les jours fériés » etc. « Aujourd’hui, des milliers d’emplois sont en jeu chez Marty, à Métaltemple Aquitaine, à Villeneuve Pet Food, à Xilofrance etc. La banque publique et les pouvoirs publics doivent imposer et favoriser les investissements demandés par les salariés ». Dans le 92, fief de Sarkozy, les porte-parole de ceux d’en bas....
Le 92, c’est le fief de Sarkozy, avec sa base arrière qu’est la Défense et ses 1 500 entreprises dont 14 des 20 premières nationales et 6 des 50 premières mondiales. C’est le département le plus riche de France, bastion de la droite et de la bourgeoisie. Mais notre département, c’est aussi le 92 d’en bas, celui des salariéEs, des quartiers populaires de Gennevilliers, de Nanterre, celui où travaille Olivier Besancenot en tant que facteur à Neuilly. Les candidats du NPA 92 Nord mènent une campagne qui représente cette deuxième réalité. Nos candidats sont en majorité des femmes : huit titulaires sur douze circonscriptions, des jeunes, des animateurs et animatrices de conflits sociaux, ils et elles se présentent pour s’opposer aux ténors de la droite, comme Balkany ou Guéant, mais ils et elles se présentent aussi face à ceux à gauche qui gèrent les affaires. Pour nous, les solutions pour mettre les salariéEs à l’abri des ravages de la crise passeront par l’interdiction des licenciements sous menace d’expropriation des patrons et par l’arrêt immédiat des suppressions de poste dans le secteur public. Les seules solutions de justice salariale pour répondre à l’urgence seront une augmentation de 300 euros net de tous les revenus et pas un salaire, un minima social et une pension en dessous de 1 700 euros net par mois. Mais pour imposer nos revendications, il faudra bien plus qu’un « ministère du Redressement productif ». Il nous faudra regrouper les résistances qui existent déjà de manière éparse, créer des convergences afin de construire un mouvement d’ensemble face à ce gouvernement qui nous explique déjà qu’il faut se résoudre à l’austérité. C’est le sens de nos candidatures dans les Hauts-de-Seine. Virer les guignolsÀ l’occasion des législatives, il y a un paquet de guignols qu’on aimerait bien voir dans les poubelles de l’histoire plutôt que dans les salons : Balkany, Rama Yade ou encore Guéant. Le problème c’est qu’en face, ceux et celles à gauche qui appliquent et qui vont appliquer une politique d’austérité, ne nous convainquent pas vraiment qu’ils sont un rempart face à la crise.Roland Muzeau, PCF, candidat dans la 1re circonscription pour le Front de Gauche, qui combat à l’Assemblée le travail du dimanche mais l’autorise pour le centre commercial du territoire où il a autorité, Gennevilliers ; Gilles Catoire, maire PS de Clichy qui réussit l’exploit de proposer un véritable service de la petite enfance, de reprendre les propositions de Hollande sur les 60 000 postes dans l’Éducation nationale sans jamais revenir sur la réforme générale des politiques publiques. Nous avons mené une campagne dans les entreprises, Thalès, Renault, La Poste, Peugeot-PSA, sur les lycées, les facs et les marchés en démultipliant les initiatives comme les réunions publiques sur les circonscriptions. L’échéance centrale de la campagne a été la fête annuelle du NPA 92 Nord qui s’est tenue à Nanterre le 2 juin en présence d’une bonne partie des candidatEs aux législatives.Environ 130 personnes sont restées, après le meeting politique, pour prolonger les discussions autour d’un repas. Alors, le 10, voter pour les candidates et les candidats du NPA, c’est clairement marquer le coup : l’austérité on ne la fera pas sur le dos des salariéEs, sur notre dos, et dès le 11, on se prépare à riposter parce qu’on ne revendiquera pas moins aujourd’hui qu’il y a quelques mois !
CorrespondantLimousin Terre de Gauche Le front politique continue aux législatives !
En mars 2010, les élections régionale avaient été l’occasion des premiers pas de cette coalition politique. Une très large majorité de militants du NPA en Limousin avait estimé indispensable, dans un contexte de crise économique, d’agression sociale par une droite dure et de montée de l’extrême droite, de contribuer à l’émergence d’un bloc politique regroupant les antilibéraux et les anticapitalistes. C’était le moyen de montrer que la division politique de la gauche radicale, désespérante pour nombre de nos concitoyens, n’était pas une fatalité et que, malgré les désaccords politiques existant entre nous sur plusieurs sujets, nous pouvions nous regrouper pour porter l’essentiel. Le succès électoral (13 % des voix au premier tour puis 19 % et six élus au second), comme le soutien de nombreux militants syndicaux et associatifs ont montré que notre démarche unitaire répondait à l’attente de la gauche de lutte. Cet engagement unitaire, confirmé lors des cantonales, exprimé également dans la rue lors de nombreuses mobilisations, se poursuit lors des élections législatives, dans une configuration Limousin Terre de Gauche (PCF, PG, NPA, Alternatifs) élargie à l’ADS en Haute-Vienne. Au total, nous présentons des candidatEs sur l’ensemble des six circonscriptions du Limousin (Creuse, Corrèze, Haute-Vienne). Le NPA, pour sa part, dispose de deux suppléants et d’un titulaire, Daniel Clérembaux, sur la 3e circonscription de la Haute-Vienne. Dans cette courte campagne, l’objectif est d’achever la défaite de la droite, de lutter contre l’extrême droite et imposer une autre orientation à gauche, en rupture avec le libéralisme, prenant à bras le corps la justice sociale, l’écologie et la démocratie, en toute indépendance vis-à-vis du PS. Ce n’est qu’ainsi que la construction d’un front social et politique validé par deux fois par les électeurs et électrices pourra s’imposer. Bien évidemment cette unité implique une confrontation permanente au sein de la gauche radicale et nécessite une vigilance constante. Dans ce cadre, le soutien de tout le parti renforcerait l’efficacité de notre démarche. Et c’est pourquoi, en Limousin, convaincus qu’il s’agit d’une orientation répondant à l’urgence de l’heure, nous ne lâchons rien !
Stéphane Lajaumont et Pierre JulyDans le Puy-de-Dôme, s’unir contre l’austérité
Nous avons des candidatEs sur la 4e circonscription (Issoire), Patrick Goyeau, 57 ans, restaurateur, et Lydia Darsat, 46 ans, sans emploi, et sur la 5e (Thiers-Ambert), Sandrine Clavières, 33 ans, aide-soignante en Ehpad, conseillère municipale de CLT-FD, et Jean-Paul Tailhandier, 64 ans, ouvrier retraité de Michelin. Dans la 2e circonscription Riom, le comité à majorité Gauche anticapitaliste n’a pas souhaité qu’il y ait une candidature NPA qui puisse gêner le Front de Gauche. Ils auront pour concurrent entre autres André Chassaigne (député sortant PCF pour le Front de Gauche), prétendant à l’élection présidentielle lors des primaires face à Mélenchon, et un jeune poulain de l’UMP issu du ministère de Brice Hortefeux. Nos candidatEs du NPA ne sont pas des politiciens professionnels, ce sont des femmes et des hommes qui connaissent les problématiques du plus grand nombre car ils les vivent au quotidien. Ils combattent la droite et l’extrême droite, en toute indépendance du PS et de ses alliés qui mèneront une politique d’austérité. Nous voulons permettre d’impulser les luttes et de les faire converger partout où c’est possible. C’est pour cela que nous lançons un appel dès à présent à toutes les forces (politiques, syndicales, associatives) à gauche du PS à s’unir pour combattre les mesures d’austérité à venir.
Correspondante