À l’appel de la LCR, puis du NPA, ainsi que d’autres partenaires, depuis plus 15 ans des rassemblements ont lieu tous les 17 octobre contre l’oubli. Après plus d’un an de négociations difficiles et de combat avec la municipalité, le collectif unitaire « d’ailleurs nous sommes d’ici » (ATTAC, ASTU, ATMF, MRAP, UJFP, FSU, PCF, NPA) a obtenu la création d’une place du 17 octobre 1961 contre l’oubli qui a été inaugurée par la mairie de Strasbourg.Cette année, partant du pont Corbeau en cortège animé par la fanfare « la Bande organisée » (au son de Bella Ciao et de Grândola), nous avons rejoint la place du 17 octobre 1961. Un panneau dénonçant la politique raciste de l’État affichait notre indépendance avec la mairie socialiste et EELV. La lutte continue pour que le 17 octobre 1961 soit reconnu comme crime d’État.Paris 18e : projection-débat autour des femmes précairesJeudi 31 octobre, le comité du 18e arrondissement de Paris a organisé une projection-débat du documentaire Femmes précaires. Son réalisateur Marcel Trillat a eu la gentillesse de venir sur place participer au débat. Le film, très humaniste et peignant une réalité sociale trop souvent occultée, a permis une discussion vive et intéressante sur le travail à temps partiel, en contrat précaire, avec bas salaires, dans des petites structures. Ce type de travail touche en majorité les femmes, en particulier les mères isolées. Dans le débat, la question des formes nouvelles d’organisation collective adaptées à ces réalités en développement a été abordée : faut-il privilégier les unions locales syndicales ? Comment organiser des travailleuses et des travailleurs qui changent constamment d’employeur, qui travaillent en sous-traitance à trois ou quatre échelons du véritable donneur d’ordre ?Une quarantaine de personnes étaient présentes, dont plus de la moitié non membres du NPA. Nous avons vendu des exemplaires de l’Anticapitaliste. Le comité du 18e tient ce type de réunion-débat dans un café du quartier depuis plus d’un an, ce qui nous permet de rencontrer régulièrement un certain nombre de sympathisantEs qui peuvent à leur tour faire circuler l’info. Une soirée qui nous encourage à continuer !Gers : réussite de la soirée antifascisteSamedi 26 octobre a eu lieu la première réunion publique du Collectif gersois antifasciste (CGA) à Auch. Né après l’assassinat de Clément Méric, ce collectif unitaire rassemble une dizaine d’organisations politiques, syndicales et associatives, dont le NPA, ainsi que de nombreuses personnes non organisées. Après une forte mobilisation sur le terrain, cette soirée avec débat, apéritif et concert, fut une véritable réussite. Plus de 80 personnes ont partagé leurs inquiétudes face à la montée en puissance de l’extrême droite et débattu des actions à mener contre le fascisme. Une première dans le Gers depuis la fin des années 1990.Désormais, l’enjeu est de transformer l’essai : construire une mobilisation populaire antifasciste pendant les élections municipales afin de faire vivre un enfer au FN. Historiquement, notre département n’est pas une terre d’extrême droite mais depuis les élections présidentielles et législatives de 2012, le FN perce et tente de se structurer. De plus, profitant de cette dynamique frontiste, un groupe d’identitaires émerge sans toutefois apparaître publiquement pour le moment. Nous allons tuer le poussin dans l’œuf, et labelliser le Gers « terre antifasciste ».
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