Vendredi 27 novembre, une trentaine de personnes, quelques nouvelles têtes et d’autres qui s’étaient éloignées du NPA, étaient présentes. Fin d’une journée où l’émotion suscitée par la tragédie des attentats de Paris a été récupérée jusqu’à la nausée aux Invalides par ceux qui en portent une large part de responsabilité. La ville de Dinan n’était pas pavoisée de bleu, blanc, rouge malgré les efforts du maire. Deux interventions précédaient celle de Philippe. Une sur le contrôle des chômeurs, énième croisade du gouvernement contre les prétendus « faux chômeurs » qui se traduit en Bretagne par une « brigade » de 9 « conseillers »qui ne font que du contrôle avec radiations à la clé, bien sûr. Dans une deuxième intervention, un camarade du NPA qui milite également à l’AFPS et à l’UJFP nous a parlé de la lutte du peuple palestinien sur une terre où le macabre décompte des morts se fait dans l’indifférence générale des États, en particulier de la France. Philippe a axé son intervention autour de l’état d urgence qui ouvre devant nous une période où notre militantisme va devoir s’organiser pour résister à une répression et une attaque des libertés sans précédent pour notre génération. Les convocations, les assignations à résidence de militants ayant déjà commencé. La police qui bénéficiait déjà d’une totale impunité en cas de violence multiplie les perquisitions musclées. Philippe a également dénoncé l’unanimité de la classe politique à porter les « valeurs » jusqu’ici réservées à l’extrême droite, et le vote du Front de gauche pour l’état d’urgence. Plus que jamais, il va falloir se lever contre les paroles et actes racistes, en particulier anti-arabes et islamophobes, et maintenir, état d’urgence ou pas, les manifestations prévues. Tout ceci ne nous a pas empêché de lever nos verres à un monde meilleur et à cette réunion extrêmement chaleureuse qui nous a remis du « baume au cœur ».
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