Publié le Mardi 6 juin 2017 à 08h17.

Législatives : Pour le NPA, nos vies, pas leurs profits !

Sur cette double-page, un petit tour d’horizon (non exhaustif) des candidatures présentées par le NPA aux élections législatives du dimanche 11 juin, ainsi qu’un tableau récapitulatif.

 

À PARIS, des candidat-E-s lutte de classe

Dans la 16e circonscription qui recouvre l’essentiel du très populaire 19e arrondissement, le duel qui attirera l’attention des médias oppose Cambadélis, dirigeant du PS, à Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique de Macron. L’un comme l’autre voteront toutes les lois anti-ouvrières prévues par le nouveau gouvernement de choc d’Édouard Philippe.

Notre candidat, Lyasid Malahaine, auxiliaire de puériculture à l’hôpital Robert-Debré, s’est battu contre le plan Hirsch à l’AP-HP, un plan qui préfigurait la loi travail pour les fonctionnaires des hôpitaux. Sa suppléante, Camille Jouve, est enseignante en éducation prioritaire. Elle y défend une école de qualité pour la jeunesse des quartiers populaires qui subit à la fois le chômage et les discriminations.

Les 9e et 10e circonscriptions englobent le 13e et une partie du 14e arrondissement. Élu il y a cinq ans dans la 9e, le grognard socialiste Jean-Marie Le Guen a laissé sa place à sa suppléante Anne-Christine Lang lorsqu’il est entré au gouvernement. Celle-ci se présente aujourd’hui dans la 10e sous l’étiquette La République en marche (LRM). Elle ne sera pas gênée par le sortant, pourtant pas connu pour sa galanterie : le vert Denis Baupin ne se représente pas... Dans la 9e, c’est un autre transfuge du PS, Buon Tan, un patron, conseiller de Paris, proche de Le Guen, qui représentera LRM. 

Face à eux dans la 9e, le NPA est représenté par Benoît Chazerand, cheminot de 32 ans, et Elsa Marcel, étudiante de 25 ans, et dans la 10e, par Florence Brossat, cheminote de 43 ans, et Paul Giffard-Forêt, enseignant de 33 ans. Florence et Benoît sont aux premières loges des attaques contre les services publics. Ils se battent au quotidien avec leurs collègues pour la sécurité ferroviaire et contre les appétits de rentabilité des patrons de la SNCF. L’an dernier, ils ont été acteurs d’une grève reconductible d’un mois contre la loi travail et sa déclinaison à la SNCF. C’est dans les assemblées générales quotidiennes de cheminots qu’ils ont rencontré Elsa, animatrice du comité de mobilisation des AG étudiantes de la fac de Tolbiac, qui ne manquait jamais d’envoyer une délégation vers les travailleurs en grève pour montrer que la convergence des luttes était à l’ordre du jour. Paul s’est battu cet hiver dans le collectif « Touche pas à ma ZEP » pour des moyens supplémentaires pour les écoles des quartiers populaires.

 

Dans les HAUTS-DE-SEINE, face aux pires inégalités

Nous nous présentons dans trois circonscriptions : David Pijoan dans la 1re circonscription (Gennevilliers/Colombes), Stéphane Gaultier dans la 3e (La Garenne-Colombes) et Mathilde Eisenberg dans la 4e (Nanterre).

Enseignant au lycée Maupassant de Colombes, David Pijoan a été avec ses collègues à l’origine de la mobilisation « Touche pas à ma ZEP ». Depuis septembre dernier, des enseignants en éducation prioritaire se battent pour empêcher que les lycées des quartiers populaires sortent des classements éducation prioritaire, entraînant la perte de moyens, d’heures de cours, des classes plus chargées. Durant toute l’année scolaire, ces enseignantEs en lutte ont été une épine dans le pied de l’ancienne ministre de l’Éducation du gouvernement Hollande.

Stéphane Gaultier est salarié sur le site du groupe automobile PSA La Garenne-Colombes. Après avoir brisé des milliers de vies en fermant le site de PSA Aulnay, la direction de PSA a pour projet de déménager l’an prochain le site PSA La Garenne à Poissy, Carrières-sous-Poissy et Vélizy. Pour la direction, c’est l’occasion de réaliser une juteuse opération immobilière en vendant ce site situé à proximité du quartier d’affaire de la Défense. Mais pour les 2 000 salariéEs du site, ce sera synonyme de dégradation de leurs conditions de travail et de temps de transport allongés.

Mathilde Eisenberg est professeure des écoles dans un des quartiers les plus populaire de Nanterre. Chaque année, les enseignantEs de Nanterre et du département se mobilisent pour défendre les conditions d’enseignement sans cesse attaquées : suppressions de postes, fermetures de classes, manque de remplaçants… Mathilde Eisenberg se bat aussi au côté des sans-papiers dans le Réseau éducation sans frontière.

Voilà le visage du NPA dans un département qui incarne à lui seul les pires inégalités sociales : richesses affichées à Neuilly, entreprises du CAC 40 de la Défense et quartiers populaires de Colombes, Nanterre ou Gennevilliers touchés par le chômage et la précarité...

 

En SEINE-SAINT-DENIS, face aux luttes de pouvoir à gauche, une perspective anticapitaliste

Dans le 93, dans la continuité de la campagne de Philippe Poutou, il y aura trois candidatures féminines de salariéEs présentes dans les luttes locales, candidatures soutenues par deux réunions publiques avec Philippe Poutou (voir agenda en page 3).

Autour de Saint-Ouen, nous présentons Élise Lecoq, enseignante à Stains, engagée dans la lutte contre la casse de l’éducation dans les quartiers. Son suppléant, Simon Assoun, étudiant à Paris 8, a participé aux mobilisations contre la loi El Khomri. Notre candidature prolonge la campagne Poutou, contre cette caste au pouvoir, à commencer par Macron, qui entend mener l’offensive contre le monde du travail par ordonnance. Elle dénonce toutes les violences sur le territoire : chômage, précarité, mal-logement, destruction des services publics et, bien entendu, les violences policières contre les jeunes renforcées, par l’état d’urgence.

À Saint-Denis, dans la 2e circonscription, nous présentons Cathy Billard, enseignante au lycée professionnel Bartholdi, et Théodoulitsa Kouloumbri, agent territoriale. Elles sont connues pour participer aux mobilisations des employéEs territoriaux contre les attaques des acquis par la ville ou Plaine Commune, des enseignantEs en lutte pour la défense de l’éducation prioritaire avec le collectif « Touche pas à ma ZEP », ou en solidarité avec les sans-papiers. Elles ont participé au comité de soutien des familles de la rue du Corbillon victimes de l’assaut du RAID, et des familles expulsées du 168 l’avenue Wilson. Ce qui en fait une exception parmi les 19 autres candidatures de la circonscription, peu présentes dans les mobilisations sociales...

Montreuil est une ville qui vote à gauche à 80 %. C’est donc une place assurée à la cantine de l’Assemblée nationale pour ceux qui estiment en être les représentants. La division est donc totale... alors que La France insoumise, le PCF et le PS dirigent ensemble la ville tenue par Patrice Bessac. Le Chéquer, candidat PCF, n’a pas cédé devant le parachutage d’Alexis Corbière, le numéro 2 de Mélenchon. Razzi Hamadi, le député sortant du PS, a perdu au moins 75 % de sa langue, à force de lécher les bottes de Valls et de Hollande. Enfin, un fantôme resurgit : l’ancien maire et député PCF Jean-Pierre Brard...

Dans cette guerre totale que se livrent tous les bons « camarades » du conseil municipal, nous ne pouvions pas laisser muette la voix de la vraie gauche, celle de la lutte de classes et de l’anticapitalisme. Le NPA présente donc deux camarades : Sylvette Minnaert, professeure des écoles, et Alissa El Ayeb, ouvrière d’imprimerie.

 

Dans l’ESSONNE, contre Valls et Dassault

Dans la 1re circonscription, celle d’Évry, Valls a réussi à ne pas avoir d’adversaire contre lui ni du PS ni de Macron : il est la majorité présidentielle à lui seul, candidat de ses propres ambitions ! Le chanteur et le sinistre humoriste qui se sont engagés dans un combat singulier contre lui laissent indifférente la population : celle-ci en a assez des amuseurs publics qui ne se soucient guère des vrais problèmes de la population... Et si Valls arrive en tête au premier tour, avec 30 % des intentions de vote (contre 48,6 % en 2012), il est menacé par la candidate de La France insoumise qui ferait jeu égale avec lui au second tour. Le PCF présente, lui, son propre candidat.

Nos camarades candidats, Stéphane Legruel, agent territorial et Angélique Grosmaire, factrice, sont militants syndicalistes. Ils sont de toutes les luttes et se battent pour préparer la riposte au gouvernement, participant au Front social pour bousculer le jeu du dialogue social et aider à la convergence des luttes autour de nos exigences essentielles contre le chômage et la régression sociale.

Dans la 7e circonscription, où se trouve le nœud ferroviaire de Juvisy, Adrien Beyrand et Virginie Long, sont candidats. Un duo de cheminotEs : il est aiguilleur, elle est conductrice. Ils dénoncent la fermeture de l’hôpital de Juvisy, la baisse des subventions aux associations, aux maisons de quartiers... ou encore la vétusté des infrastructures de transport, notamment du RER C ou D. Au printemps dernier, ils ont su avec leurs collègues, s’organiser pour défendre leurs conditions de travail au sein du comité de grève de Juvisy. Un bon exemple de ce qu’on pourra faire face aux futures attaques du gouvernement Macron ! 

Dans la campagne, sur les marchés, nous retrouvons la sympathie de la présidentielle, des militantEs, en particulier du PCF, qui s’interrogent sur la suite. Nous rencontrons aussi les luttes, comme sur le marché de Corbeil-Esssonne (dont la mairie est la propriété de Dassault), où nous avons diffusé à côté des grévistes de la Fondation Serge Dassault, un foyer géré comme une prison...

 

En campagne à VILLEJUIF (94)

À Villejuif (Val-de-Marne), notre camarade candidat Jérôme Carey a fait une de ses premières interventions publiques, avec d’autres camarades du NPA, dans une cité populaire pour participer à une réunion des habitantEs soutenue par les syndicats, des partis politiques contre la menace de fermeture d’un bureau de poste. Suite à des interventions locales, cette fermeture est pour le moment ajournée. En attendant la fin des élections ? Car, comme le NPA l’a affirmé, La Poste est devenue une entreprise qui se veut rentable. Cette rentabilité, c’est les restructurations des centres de tri, les postiers embauchés en contrats à durée déterminée, ou les intérimaires, la fermeture des bureaux de poste les « moins rentables ». Rentables, selon la direction, car un bureau de poste cela devrait être, avant tout, un service public rendu à la population.

Notre candidat, qui travaille dans un grand hôpital public proche de notre circonscription électorale, a affirmé l’attachement de notre parti à la défense des services publics de santé aussi.

 

En campagne à VILLEURBANNE (69)

La 6e circonscription du Rhône est celle où se présente l’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkhacem, alors que depuis le mois de janvier, plusieurs collèges ont connu dans cette ville une mobilisation de leurs enseignants à cause d’un manque de moyens pour la rentrée prochaine.

Le NPA y présente Camille Chauchat, 28 ans, enseignante, et Denis Darmuzey, 36 ans, cheminot. C’est l’occasion pour nous, au cours de nos séances de porte-à-porte et de tractages sur les marchés, de créer des liens avec les habitantEs des quartiers populaires. Nous espérons en réunir un maximum lors de notre réunion publique1, afin de tisser des contacts pour les luttes à venir.

Nous rencontrons un bon accueil dans les milieux populaires, où l’évocation de Philippe Poutou nous ouvre bien des portes, car beaucoup de personnes ont été réceptives à son discours, même si elles ont voté « utile » ou n’ont pas voté du tout à défaut de carte d’électeurs... Le partage des richesses et du temps de travail, l’interdiction des licenciements, sont autant de mots d’ordre qui trouvent un écho certain dans le contexte actuel. Quand on dit qu’il n’y a rien à attendre des politiciens de tout poil qui ne roulent que pour leur carrière, cela trouve aussi une résonance. Lutter ensemble ? Bien des personnes nous disent avoir conscience que ce sera la seule solution contre les sales coups que prépare Macron. Mais comment s’y prendre ? Comment s’organiser ? C’est sur ces questions que portent beaucoup de nos discussions.

 

En GIRONDE, quatre femmes et deux hommes sur trois circonscriptions

Sur la 1re circonscription de Bordeaux, Isabelle Larroquet, infirmière dans la santé privée, et Éric Lafargue, ouvrier à Ford-Blanquefort, sont implantés de longue date dans les quartiers populaires du Grand-Parc et des Aubiers. Militante syndicale CGT à la clinique Bordeaux-Nord, Isabelle Larroquet est connue pour son engagement auprès des salariéEs de la santé privée qui a vu ces derniers mois des grèves importantes comme à la clinique-maison de retraite Terre-Nègre de Bordeaux (39 jours de grève, avec recul de la direction sur le remplacement des absences et un planning équitable), ou à la clinique Rive droite (9 jours de grève, pour arracher une augmentation des salaires). Éric Lafargue, militant CGT, a participé à toutes les luttes qui ont permis le maintien de l’usine sur le site de Blanquefort, toujours en lutte pour empêcher une possible fermeture à l’horizon 2018. Tous deux militent à l’Union locale CGT de Bordeaux-Nord.

Sur la 4e circonscription, Christine Héraud, enseignante spécialisée et militante syndicale (SNUipp-FSU) et Monica Casanova, professeure et militante syndicale (CGT), sont élues municipales depuis 2001 à Cenon et Lormont (LCR puis NPA), les quartiers populaires de la rive droite les plus pauvres du département. Le chômage, celui des jeunes et des femmes en particulier, y avoisine les 40 % dans les quartiers les plus touchés par la crise. Elles ont participé aux luttes pour la défense des services publics : contre les fermetures de classes, la fermeture du bureau de poste de Lormont, de l’agence SNCF sur le quartier, en y défendant la création massive d’emplois publics par l’annulation de la dette et en prenant sur les profits privés… Elles ont combattu la loi travail au sein du collectif de luttes né sur la rive droite...

Sur la 7e circonscription, les militantEs du NPA militent de longue date sur l’hôpital Haut-Lévêque ou sur des entreprises comme la Monnaie de Pessac. Plusieurs camarades ont été élus municipaux à Pessac, à Cestas ainsi qu’à Canéjan (en tant que VDT, LCR et NPA), et le comité local intervient régulièrement sur les entreprises du secteur à travers un bulletin inter-entreprises. Il intervient également sur la cité populaire de Saige-Formanoir à Pessac, véritable ville dans la ville. Le candidat est Laurent Delage, électromécanicien à la Monnaie, militant CGT et élu CE, qui a animé plusieurs luttes importantes sur son entreprise, également co-secrétaire de l’union locale. La suppléante est Isabelle Ufferte, infirmière à la retraite, militante syndicale SUD Santé et Solidaires, élue municipale à Pessac de 2001 à 2014.

 

Dans le PAS-DE-CALAIS, deux candidatures anticapitalistes 

Le comité NPA du Ternois dont le secteur d’actions militantes est à cheval sur la 1re et la 4e circonscription du Pas-de-Calais présente deux candidatures : Jérémy Lautour et Isabelle Lepla dans la 1re, et Estelle Gacquière et Georgio Ventura Palma dans la 4e

C’est dans ces circonscriptions, qui ont porté en tête Marine Le Pen au premier comme au second tour de l’élection présidentielle, que le NPA s’engage pour dénoncer l’imposture du FN, l’arnaque des candidats du système capitaliste et de la bourgeoisie, ainsi que la nécessité d’un mouvement d’ensemble pour révolutionner la société. Des circonscriptions rurales, qui souffrent des plans de licenciements, des fermetures de boîtes, de la casse du service public, de la désertification médicale et des conséquences de la loi NOTRe.

Ces élections sont avant tout un des moyens de mettre l’accent sur les réelles préoccupations des classes populaires et nos propositions, comme l’interdiction des licenciements, le développement des services publics, une agriculture respectueuse de l’environnement...

Ce sont les objectifs de nos candidatEs dans le Pas-de-Calais, avec la volonté de ne pas laisser la colère se tromper de cible, avec un seul leitmotiv, l’unité des classes populaires dans la lutte pour réellement changer ce système.

 

En LOIRE-ATLANTIQUE, contre l’austérité, l’état d’urgence et Notre-Dame-des-Landes

Le NPA 44 sera présent dans la 2e circonscription de Loire-Atlantique, qui regroupe trois cantons nantais. Une circonscription aux mains du PS depuis 20 ans et pour laquelle le PCF à fait le choix de retirer sa candidature au profit de ce dernier. Il existe donc un espace pour une candidature défendant un programme d’urgence sociale, démocratique, écologique, qui s’inscrit dans une perspective de rupture avec le capitalisme.

Le NPA 44 représenté par Sandra Cormier, enseignante, déjà candidate en 2012 dans cette circonscription, et son suppléant Marc Bonnefis, retraité de la fonction publique, mettra notamment au cœur de sa campagne :

➽ L’arrêt des politiques d’austérité, il faut empêcher une nouvelle casse du code du travail, imposer une nouvelle répartition des richesses. Nous défendons la nécessité d’une mobilisation large et unitaire, de la jeunesse, du monde du travail pour y parvenir !

➽ La levée immédiate de l’état d’urgence qui n’empêche en rien les attentats, mais continue de réduire les libertés démocratiques et constitue un prétexte pour criminaliser le mouvement social.

➽L’abandon immédiat du projet d’aéroport a Notre-Dame-des-Landes, le refus des expulsions et de l’évacuation de la ZAD.

 

Des candidat-E-s anticapitalistes dans les CÔTES-D’ARMOR et en ILLE-ET-VILAINE

Le NPA présente deux candidatEs aux élections législatives : une dans la 4e circonscription des Côtes-d’Armor, avec Thierry Perennes, retraité de la fonction publique et militant syndical, et sa suppléante Aurélie Félin, ouvrière dans l’agro-alimentaire ; l’autre dans la 3e circonscription d’Ille-et-Vilaine avec Sophie Planté, guichetière en CDD à La Poste et son suppléant Pierre Chapa, directeur d’école. Ces deux candidatures se veulent être les voix des travailleurs, dans la continuité de la campagne de Philippe Poutou à la présidentielle. 

Dans les Côtes-d’Armor, Thierry Perennes et Aurélie Félin mettront en avant la question sociale, en particulier les licenciements et les bas salaires dans l’agro-alimentaire mais aussi la dégradation des conditions de vie et de travail, l’austérité budgétaire dans les hôpitaux de Guingamp, Lannion, Bégard et Plouguernével, la liquidation des structures associatives et leurs privatisations, mais aussi la question environnementale et la lutte contre les permis miniers (PERM de Lok Envel) d’extraction de sable en baie de Lannion (accordés par Macron quand il n’était que ministre). Thierry Perennes et Aurélie Félin soutiennent la mise en œuvre d’une agriculture paysanne, reconvertie au bio et dénoncent l’agriculture productiviste responsable de la prolifération des algues vertes en baie de Plestin / Saint-Michel.

En Ille-et-Vilaine, Sophie Planté et Pierre Chapa mettent en avant de leur programme des papiers et un logement pour tous, la réduction du temps de travail, un SMIC à 1 700 euros net, l’interdiction des licenciements et l’abandon du projet de l’aéroport de Notre-Dame-des Landes, rappelant que pour obtenir des avancées sociales, les luttes sont indispensables.

 

Les candidatures du NPA

Dép.

Circonscr.

Candidat-e / suppléant-e

14

1re

Nicolas Vabre, 37 ans, enseignant / Sophie Simon, 23 ans, étudiante

22

4e

Thierry Perennes, 63 ans, retraité de la Fonction Publique / Aurélie Felin, 36 ans, ouvrière

33

1re

Isabelle Larroquet, 51 ans, infirmière / Éric Lafargue, 56 ans, ouvrier de l’automobile

4e

Christine Héraud, 57 ans, enseignante spécialisée / Monica Casanova, 51 ans, enseignante

7e

Laurent Delage, 50 ans, électromécanicien / Isabelle Ufferte, 58 ans, infirmière à la retraite

35

3e

Sophie Planté, 20 ans, postière / Pierre Chapa, 39 ans, directeur d’école publique 

38

1re

Marianne Prévost, 35 ans, bibliothécaire / Thibaut Michoux, 43 ans, enseignant

38

5e

Alice Pelletier, 39 ans, ingénieure / Benjamin Croisy, 41 ans, technicien intermittent du spectacle

44

2e

Sandra Cormier, enseignante / Marc Bonnefis, retraité de la fonction publique

47

1re

Rémi Dubernet, 23 ans, étudiant-travailleur / Lætitia Calbet, 41 ans, enseignante en lycée professionnel

62

1re

Jérémy Lautour, 34 ans, employé / Isabelle Lepla, 41 ans, technicienne

62

4e

Estelle Gacquière, 31 ans, auxiliaire de vie sociale / Georgio Ventura Palma, 39 ans, employé

63

1re

Sandrine Clavières, 38 ans, aide-soignante en EPHAD / Jean-Paul Tailhandier, 69 ans, ouvrier retraité de chez Michelin

69

6e

Camille Chauchat, 28 ans, enseignante / Denis Darmuzey, 36 ans, cheminot

75

9e

Benoît Chazerand, 31 ans, cheminot / Elsa Marcel, 25 ans, étudiante

10e

Florence Brossat, 43 ans, cheminote / Paul Giffard-Forêt, 33 ans, enseignant

16e

Lyasid Mahalaine, salarié de l’AP-HP / Camille Jouve, enseignante

78

11e

Vincent Fournier, 33 ans, facteur / Claude Normand, 73 ans, retraitée 

91

1re

Stéphane Legruel, 51 ans, agent territorial / Angélique Grosmaire, 42 ans, factrice

7e

Adrien Beyrand, 35 ans, cheminot / Virginie Long, 36 ans, cheminote

92

1re

David Pijoan, 37 ans, professeur des lycées / Armelle Pertus, 41 ans, professeure des écoles

3e

Stéphane Gaultier, 48 ans, salarié de l’automobile / Stéphanie Blanc, 32 ans, enseignante

4

Mathilde Eisenberg, 34 ans, professeure des écoles / Jacques Capet, retraité de la métallurgie

93

1re

Elise Lecoq, enseignante à Stains / Simon Assoun, étudiant à Paris 8

2e

Cathy Billard, 49 ans, enseignante au lycée professionnel Bartholdi / Théodoulitsa Kouloumbri, 61 ans, agent territoriale

7e

Sylvette Minnaert, 57 ans, professeure des écoles/ Alissa El Ayeb, 44 ans, salariée dans l’imprimerie

94

11e

Jérôme Carey, 61 ans, assistant social / Elsa Moalic-Minnaert, 32 ans, éducatrice spécialisée

  • 1. Vendredi 9 juin à 20 h au CCVA.