Dijon (21). Le NPA a impulsé une réunion unitaire avec toutes les organisations signataires nationalement et présentes localement. Ont répondu le PCF, Ensemble, Solidaires et LO en observateur. FSU et Attac se sont excusés, et pas de réponse du PG.Il y a accord pour intervenir dans l’unité, par une manifestation nationale, contre la politique d’austérité et remobiliser les travailleurs contre les catastrophes annoncées : Pacte de responsabilité, accord transatlantique... et réagir à la montée de l’extrême droite. Mais la convergence n’est pas simple. Avoir fait liste commune avec le PS et ensuite dénoncer frontalement le Pacte de responsabilité n’est pas simple pour certains : les deux représentants du FdG étaient sur deux listes concurrentes aux municipales. Au plan syndical et associatif, il faut argumenter pour arriver à vaincre la réticence à rejoindre une initiative engagée par des partis.Face aux craintes qu’il ne s’agisse que d’un coup de plus, sans suite, nous insistons sur l’implication durable dans une opposition de gauche frontale au gouvernement pour que les abstentionnistes, les dégoûtés de la gauche institutionnelle, reprennent confiance dans les luttes qui pourront contrer la politique antisociale de Hollande et les attaques des fascistes et réactionnaires de tout poil. Réussir le 12 avril y contribuera. Un car est réservé, peut-être deux.
Avignon (84). Après l’offensive du FN sur la ville, la gauche de combat se prépare à reprendre la rue ! Le NPA, le PG, Ensemble et l’Union syndicale Solidaires 84 se sont rencontrés et sont tombés d’accord sur l’idée de mobiliser pour la marche nationale contre l’austérité, en organisant l’achat de billets de train pour la montée à Paris, mais aussi en organisant un rassemblement local pour donner un maximum de visibilité à cette journée de révolte. L’ensemble des organisations politiques, syndicales, associatives et divers collectifs de lutte ont été contactés pour organiser, le plus largement et le plus unitairement possible, la mobilisation.Après l’arrivée du FN en tête du premier tour pour la première fois et l’apparition de groupuscules fascistes sur la ville, il est urgent que la gauche de combat reprenne la rue et le rôle d’opposant au gouvernement PS-Medef. Le ralliement du PCF à la nouvelle majorité locale sociale-libérale est malheureusement un mauvais signe envoyé à tout ceux qui luttent. Le NPA appelle lui à la constitution d’un collectif local afin que le 12 avril ne reste pas sans lendemain.
Lons-le-Saunier (39). Dès février, le NPA a pris l’initiative d’organiser des réunions unitaires histoire de prendre la température. Nous n’étions pas impliqués dans les municipales, ce qui a simplifié notre démarche.Nous avons de suite réservé un bus et distribué un appel commun dans la manif du 18 mars avec un accueil très favorable. Et puis, chance ou plutôt malchance, le maire sortant UMP, également président des maires de France, a été réélu au premier tour pour un cinquième mandat ! Alors aujourd’hui, on accélère.On a réinvité l’ensemble des syndicats, partis et associations, pour organiser cette grande manif à Paris. Nous n’avons pas envisagé de décentraliser cette action, d’ailleurs aucune organisation participante ne l’a proposé. Nous sommes persuadés que l’impact médiatique en serait minimisé, alors que l’un des buts premiers est de reprendre la rue à la droite extrême et à l’extrême droite.Nous avons notre liste de signataires locaux, et alors que certains syndicats nationaux sont réticents à cet appel qu’ils trouveraient trop « politique », leurs syndiqués et même des responsables syndicaux, n’hésitent pas à joindre leurs noms à la liste locale des appelants.La réflexion qui revient le plus est qu’« il se passe enfin quelque chose contre ce gouvernement qui n’est pas le nôtre, qui n’est pas à gauche. » Et pourtant, il est encore bien difficile de reconnaître qu’il faut appeler un chat un chat et qu’il s’agit aujourd’hui de nous organiser en opposition de gauche au gouvernement Medef/PS.