Dans l’après-midi du 26 septembre, les urgentistes en lutte se rassemblaient devant l’Agence régionale de santé (ARS) de Dijon. Une centaine de salariéEs déterminés, venus de plusieurs hôpitaux et services de Lons-le-Saulnier, Tonnerre, Besançon ou de Saône-et-Loire… Après les prises de parole des collectifs et syndicats, Philippe Poutou a été invité à apporter son soutien. Son intervention sur la convergence, l’élargissement dans la santé et aux autres secteurs, a favorisé un long moment d’échanges informels avec les personnels, d’autant qu’en dehors de quelques Gilets jaunes le NPA était seul présent en soutien.
En soirée, la réunion publique du NPA a regroupé une quarantaine de participantEs, très divers. L’ambiance était très fraternelle avec des « têtes » nouvelles, pas mal de jeunes venus en groupes, celles et ceux que nous côtoyons dans les manifestations, des participantEs plutôt libertaires.
Nous avons fait un court rappel de la situation locale et Philippe a proposé un bref tour d’horizon national et même international (Algérie, Hong-Kong...). Cela a permis un débat assez long avec de nombreuses interventions et des questions de choix stratégiques et tactiques concernant le rapport à la violence, la casse, les casseurs, la stigmatisation des black blocs. Les rapports difficiles entre Gilets jaunes et syndicats, la convergence avec les luttes féministes et écologiques mais aussi l’unité de la gauche ou le pouvoir des médias ont suscité des échanges dans la salle. D’autres sujets ont été abordés, le handicap, l’immigration, le contrôle des banques… dans un large consensus anticapitaliste. Le débat a même permis d’échanger des idées pour une société future autour de ce que pourrait être l’autogestion.
Prises de contacts, rapprochements politiques… Autant de points positifs pour les prochaines mobilisations qui se dessinent, comme pour le NPA. Et la collecte, intégralement reversée à des migrantEs récemment expulsés de leur squatt a été un franc succès.
CorrespondantEs