Publié le Jeudi 24 octobre 2013 à 12h30.

Région parisienne : meeting des résistances

Mercredi 16 octobre, 350 personnes se sont rassemblées à la bourse du travail de Saint-Denis pour un meeting du NPA sous le signe des mobilisations : « stoppons ce gouvernement des riches et des patrons » !Organiser une réunion publique parisienne en dehors de la capitale, au-delà du périphérique, est toujours compliqué, même pour un parti comme le nôtre. Quelques jours après un meeting unitaire sur les retraites qui avait réuni 500 personnes en plein cœur de Paris, ils ont donc été nombreux à prendre voitures et transports en commun pour écouter Olivier Besancenot et d’autres militantEs en prise avec les luttes actuelles.

Paroles combativesLa réunion s’est ouverte avec les familles expulsées de la rue Gabriel-Péri de Saint-Denis qui ont pris la parole, banderole à la main. Marie-Laure Brival, porte-parole du collectif de défense de la maternité des Lilas, a présenté la lutte pour sauver cette maternité emblématique, mettant le doigt sur les renoncements du gouvernement actuel, bien loin des promesses électorales du candidat Hollande qui leur avait à l’époque rendu visite. Mina, étudiante et militante du NPA, a dressé un tableau édifiant des conditions d’études actuelles dans les lycées et les facs, cela à la veille de la première grosse journée de manifestation de la jeunesse pour le retour de Leonarda et Khatchik. Sylvain Alias, militant de Clic-P (intersyndicale parisienne du commerce) a dénoncé l’offensive du Medef en faveur du travail de nuit et de l’ouverture des magasins le dimanche, au nom de la « liberté du travail » (on croit rêver...). Venu de la SBFM de Lorient, Pierre Le Ménahès a présenté sa récente adhésion au NPA, incarnant dans son intervention vivante la fierté ouvrière et encourageant la salle à tenir tête à Sarkozy et à Hollande : « c’est possible, je l’ai fait » !

Enfin, pendant plus d’une demi-heure, Olivier Besancenot a démoli, non sans humour, la politique du gouvernement. De la crise en 3D (économique et sociale, écologique et politique) à la petite semaine du gouvernement où les actes racistes succèdent aux mesures antisociales et pro-Medef, en passant par le combat de Gracchus Babeuf cité en conclusion de son topo, Olivier a dynamisé la salle en vue des prochaines mobilisations et des prochaines échéances électorales. Le combat continue !

Manu Bichindaritz