Dès le samedi 12 décembre, les organisations Solidaires, CNT, NPA, AL, FA divers collectifs (indignés, euro Palestine…) et individus, se sont rassemblés devant la préfecture du Gard regroupés autour d’un texte du collectif local Raage (AL, CNT, NPA et FA). 200 personnes étaient présentes devant la préfecture, avec distribution de l’appel exigeant l’arrêt de l’état d’urgence et l’abandon des poursuites judiciaires suite à la manifestation du 29 novembre. Quelques jours plus tard, le comité LDH de Nîmes a lancé un appel pour défendre l’état de droit et a invité toutes les organisations afin de définir des actions autour de plusieurs exigences : Respect de la liberté de manifester, de se réunir et de s’exprimer ; pour la levée immédiate de l’état d’urgence et contre l’état d’exception permanent ; arrêt des poursuites contre les manifestantEs, les militantEs des mouvements sociaux ; abandon de la déchéance de la nationalité et de la constitutionnalisation de l’état d’urgence. Un très large panel d’organisations syndicales et associatives s’est réuni, avec quelques partis politiques, principalement le NPA, AL et Ensemble. Résultat : naissance du comité « sortir de l’état d’urgence », invitation à une conférence de presse, organisation de tractage et appel à une manifestation samedi 30 janvier. Au final, quasiment tout le spectre politique, syndical et associatif gardois, a signé le texte d’appel à l’action, mais pas forcément les adresses aux députés. La LDH a été moteur, et pour le NPA, il a été difficile d’apporter d’autres idées sur le fond. Le 30 janvier a environ réuni 400 personnes.