Publié le Jeudi 29 mars 2012 à 22h58.

Un 21 mars réussi à Grenoble !

À midi, les militantEs du NPA qui attendaient devant l’amphi ne savaient pas encore franchement s’ils devaient y croire ! À 12 h 30, 200 étudiantEs remplissaient la salle ! Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu un tel succès sur le campus. C’est le résultat en bonne partie du gros investissement militant réalisé par les jeunes du NPA, mais plus globalement de l’envie d’entendre et de discuter avec un candidat, le seul, venu les rencontrer. Très à l’aise, notre ouvrier candidat a remporté un vrai succès. Si nos propositions étaient facilement acceptées par l’amphi, les questions ont porté sur les conditions de leur mise en œuvre, le risque de fuite des capitaux par exemple ou, dans un autre registre, les formes d’autogestion à inventer pour aujourd’hui. Des demandes de précisions aussi sur notre projet en direction des universités. Ambiance chaleureuse, le temps a semblé trop court. Quelques contacts ont été pris et les retours par mails sont bons. Par exemple : « Ce meeting était excellent, M. Poutou sait tenir le public éveillé » ou encore « très surpris et ravi de l’avoir rencontré » mais aussi des demandes pour poursuivre les débats et approfondir ce qui n’a pu l’être en deux heures… À suivre de près.

L’après-midi, Philippe a participé au rassemblement unitaire contre les situations de plus en plus dégradées que subissent les personnes en attente de papiers surtout en matière d’hébergement : des files d’attente dès l’aube pour obtenir une simple date de rendez-vous à la préfecture ! Il est vrai que nous sommes dans la ville du « discours de Grenoble » et que le préfet nommé depuis les « événements » de juillet 2010 est particulièrement zélé. Mais cette politique d’exclusion est également bien assumée par les élus locaux et c’est aussi cela que dénonçait le collectif d’organisations dont nous sommes partie prenante ! Les médias nombreux ont bien couvert les différents temps de présence de notre candidat. Le meeting du soir plus modeste a cependant permis de débattre de nos propositions, et de vendre des livres de Philippe qui les a patiemment dédicacés.

Correspondants