Publié le Samedi 20 février 2010 à 14h55.

L’agriculture : une urgence sociale et écologique !

Soumis par npa06ouest le sam 20/02/2010 - 14:55

 

Il faut préserver les terres fertiles,

développer l'agriculture paysanne

et renforcer les partenariats

entre collectivités et acteurs associatifs

 Les paysans disparaissent. De 10000 en 1970, ils ne sont plus que 300 dans le département des Alpes-Maritimes, conditionnant ainsi la survie alimentaire de toutes et tous, aux aléas des importations.

Or, dépendre des  importations, sur le plan alimentaire, c’est à la fois, accepter de dépendre des géants de l’agroalimentaire  et en quelque sorte promouvoir l’agriculture intensive, polluante et de mauvaise qualité, mais c’est aussi prendre le risque de la pénurie.

La sécurité alimentaire, dans les Alpes-Maritimes comme ailleurs passe donc par la relocalisation de l’agriculture, pour des circuits courts, sûrs et pérennes.

 

Dès aujourd’hui, plus un seul hectare de terre arable ne doit être soustrait à une agriculture paysanne relocalisée.

 

La Région doit dire :

. NON, aux grands projets d’urbanisation (O.I.N) ou de loisirs comme par exemple les golfs réalisés au détriment des terres cultivables ;

. OUI à l'accès au foncier paysan par des mises en fermage de terres agricoles appartenant aux collectivités territoriales ; 

. OUI à la constitution d’une réserve foncière régionale ; 

. NON  aux subventions pour les entreprises d’agroalimentaires ;

. OUI aux subventions pour les associations et les réseaux utilisant la distribution directe aux consommateurs (coopératives, AMAP, marchés) ; 

. OUI à une application des directives européennes soutenant la relocalisation agricole, les AMAP et les circuits de distribution courts et non polluants.

Pour la liste départementale "La gauche 100%, sociale et écologiste",

  

 

Cécile Fléché (NPA) et Florence Ciaravola (Alternatifs)