À l’appel de 20 collectifs de sans-papiers, de la Marche des Solidarités, des États généraux des Migrations et avec le soutien de plus de 230 organisations, des sans-papiers marchent depuis le 19 septembre, venus des quatre coins du pays, pour atteindre Paris pour une grande manifestation le samedi 17 octobre. Les principales revendications sont la régularisation de touTes les sans-papiers, la fermeture des centres de rétention administrative et le droit à un logement pour touTEs. Jusqu’ici, les marches rencontrent un important écho local et témoignent d’une importante dynamique de mobilisation et de soutien.
En cause : les politiques racistes des gouvernements successifs, dans la lignée desquels s’inscrit le gouvernement Macron, avec notamment la tristement célèbre loi asile-immigration de 2018. Mais au-delà, c’est tout un système international, en premier lieu européen, qui est dénoncé : des milliers de morts en Méditerranée et dans les Alpes ; des réfugiéEs renvoyés dans des pays où ils et elles subiront enfermement, torture, esclavage ; des camps d’enfermement aux conditions inhumaines. Et, pour celles et ceux qui ont réussi à atteindre sains et saufs un pays européen, une machine bureaucratique et policière digne des pires dystopies, qui traite les migrantEs comme une sous-humanité. Heureusement, les solidarités et les résistances se construisent.