À Besançon, une manifestation s’est déroulée samedi 28 janvier, à l’appel du Collectif des parents en colère, rassemblant plus de 700 personnes. En cause, l’annonce par le rectorat de 42 suppressions de classe et 102 élèves supplémentaires en primaire dans le Doubs. Avec des slogans comme « On n’est pas des poulets » ou, variante, « On n’est pas des sardines », une foule bon enfant mais déterminée s’est rassemblée devant le rectorat. En ville et dans les villages, la population et les parents réagissent : pétitions, opérations escargot, blocages, audiences... Le collectif, constitué l’an passé, rassemble des parents d’élève, des enseignantEs, des organisations (FCPE, SNUipp/FSU, SUD). Cette première initiative en appelle d’autres, il est nécessaire de rassembler, de fédérer les degrés (écoles, collèges, lycées), dans le département comme au niveau national. C’est le sens de l’appel à la grève du 31 janvier. C’est à une véritable saignée de postes que procède le rectorat, conséquence d’une politique budgétaire nocive d’un gouvernement qui ne cesse ses attaques.