La conseillère principale d’éducation (CPE) n’est pas remplacée depuis décembre au collège de Clarensac (Gard), car il n’y a plus de titulaire disponible et le recrutement par le rectorat d’un CPE contractuel rétribué normalement n’est plus possible. Il reste alors la solution présentée comme unique, lors du conseil d’administration du 5 janvier dernier : l’embauche par le chef d’établissement d’un CPE sous contrat de droit privé, rétribué au plus bas salaire pour 35 heures ou plus encore. Il s’agit là d’une conséquence directe des suppressions massives de postes au sein de l’Éducation nationale. La continuité du service public n’est donc plus assurée et on assiste à une privatisation rampante du service public que l’on essaye d’instaurer comme légitime. Les chefs d’établissement commencent à recruter sous contrats privés, via Pôle Emploi ou d’autres réseaux, parfois plus personnels, réseaux sur la validité desquels il est bien difficile de se prononcer...