Le scandale est à la mesure de l'énormité des propositions. Divulgée récemment, une note du ministère, en date du 5 mai, à destination des rectorats, suscite indignation et colère chez tous ceux qui sont attachés au service public d'éducation.
Il, s'agit ni plus ni moins que d'organiser la suppression de postes d'enseignants et de personnels, entre 2011 et 2013, sur un rythme semblable à celui de 2010, à savoir 16 000 par an.
Tous les moyens sont bons pour diminuer les coûts de la politique d'éducation : augmentation du nombre d'élèves par classes pour empêcher des ouvertures de classes, limiter les besoins en remplacement, transformer les heures qui correspondent à des postes en heures supplémentaires, liquider les personnels spécialisés comme les Rased, réduire la scolarisation des moins de 3 ans, développer le recours aux non-titulaires, aux personnels précaires et aux étudiants, révision à la baisse l'offre de formation pour l'enseignement professionnel et technologique.
Les victimes de cette politique de destruction du système éducatif seront aussi bien les jeunes que les personnels.
Elle est dans la droite ligne de la « lettre aux éducateurs » de Sarkozy en septembre 2007.
C'est la mise en oeuvre de la RGPP dans l'éducation, utilisée mettre en pratique le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
Le NPA dénonce cette politique de massacreurs de l'éducation qui ne peut que faire le lit de l'enseignement privé sous toutes ses formes.
Il faut absolument faire barrage à cette opération ministérielle qui va aggraver considérablement la situation de l'école publique.
Le 1er juin 2010.