De la maternelle à l'université, les personnels et les jeunes sont appelés à faire grève etv descendre dans la rue, aujourd'hui 11 mars, l'ensemble des organisations, collectifs ou coordinations qui animent la mobilisation entamée depuis plusieurs semaines.
Pour tenter d'empêcher le développement des mobilisations, le gouvernement Fillon a reporté la réforme du lycée et réécrit le décret sur les enseignants-chercheurs. Mais, ça ne fait pas le compte.
Aussi bien les syndicats enseignants que la coordination nationale des universités, celle des étudiants, les organisations de lycéens ne veulent pas d'un replâtrage des réformes et remettent en cause l'ensemble de la politique éducative du gouvernement. Plus de 2200 enseignants désobéissants assument le fait de ne pas appliquer des réformes qu'ils pensent nuisibles pour le service public d'éducation. Quelques dizaines de facultés sont bloquées.
A Paris et dans de nombreuses villes, des manifestations vont regrouper des milliers de manifestants qui n'en resteront pas là tant la colère est grande contre ce gouvernement qui sabote le service public d'éducation.
Pour la défense du service public, il faut obtenir l'abandon des 13 000 suppressions de postes dans l'éducation, le retrait de toutes les réformes libérales amorcées par le gouvernement (LRU, réforme des lycées, de la formation des enseignants, décret sur les enseignants-chercheurs).
Pour le NPA, dont les militants participent pleinement à ces mobilisations, il faut aller vers une généralisation de la grève, une convergence des luttes avec les autres secteurs touchés par la crise du système capitaliste.
Le 19 mars doit être un point d'appui pour développer cette mobilisation interprofessionnelle sur la durée.
Le 11 mars 2009.