Année après année, N. Sarkozy, depuis son élection, rabote les moyens, supprime des postes de personnels d'éducation et d'enseignants.
Au total, ce sont près de 60 000 postes d'enseignants qui sont passés à la trappe, avec une accélération depuis 2010.
En 2011, alors que 62 000 élèves en plus sont attendus, de nouveau, 16 000 suppressions de postes sont programmées.
Que ce soit le nombre de postes mis aux concours de recrutement, les Rased, les professeurs de langues dans le 1er degré, la disparition des heures en petit groupe, par exemple, tous les personnels, toutes les activités éducatives sont visées.
Plusieurs écoles sont occupées par les parents d'élèves en colère contre le manque de remplaçants.
Cette politique est dans la droite ligne de la « Lettre aux éducateurs » de Sarkozy, en septembre 2007, dans laquelle il annonçait une réduction du nombre d'enseignants.
Si on ajoute à cela, la destruction de la formation initiale des enseignants, la volonté de faire fonctionner un établissement scolaire selon les critères du privé, chers à l'ex-DRH de l'Oréal, le développement des emplois précaires et des heures supplémentaires à la place d'emplois statutaires, il est clair que le gouvernement Fillon a programmé la mise à mort du service public d'éducation.
Plusieurs syndicats de l'éducation nationale ont appelé à une grève aujourd'hui 10 février.
Le NPA est totalement solidaire des personnels en colère.
Pour la défense d'un service public d'éducation de qualité offrant à tous les jeunes les moyens de se former et d'obtenir un diplôme le plus élevé possible, d'autres mobilisations unitaires seront nécessaires.Le 10 février 2011