Publié le Samedi 30 janvier 2010 à 22h55.

Bolivie : disparition de Moscoso.

Hugo Gonzales Moscoso, dirigeant du POR (Parti ouvrier révolutionnaire) est mort le 14 janvier. Peu de personnes en Amérique Latine ont incarné avec une telle constance le combat révolutionnaire, la lutte intransigeante contre l’impérialisme et le capitalisme. En tant que rédacteur du programme de la COB (Centrale ouvrière bolivienne), en 1953, il fut une des plus importantes figures de la lutte des classes en Bolivie au xxe siècle. Son choix d’appuyer Che Guevara en 1967 est un exemple de son intégrité révolutionnaire. Sans sectarisme. Sans dogmatisme. Toujours disposé à l’unité des révolutionnaires, des anti-impérialistes, il n’a jamais laissé s’éteindre la flamme du socialisme du futur. Internationaliste conséquent, il fut fidèle toute sa vie au drapeau de la IVe Internationale. Malgré l’âge et la maladie, il n’a jamais cessé de lutter, de penser, d’écrire. Hugo Gonzalez Moscoso nous laisse, au travers de son héritage, le meilleur du marxisme révolutionnaire latino-américain.