Face à la grève des ouvriers turcs la direction de Renault manie maintenant le chantage au maintien des usines sur place. La menace classique des patrons s'applique maintenant à la Turquie.
Une dépêche de l'agence Reuters indique :« Renault pourrait reconsidérer son investissement en Turquie, un conflit social ayant entraîné l'arrêt de la production de sa coentreprise Oyak Renault, a déclaré jeudi Jean-Christophe Kugler, responsable de la région Eurasie chez le constructeur automobile français.Kugler a dit à la presse que la Turquie était un marché de grand potentiel sur lequel Renault avait parié sur le long terme. La contestation n'est pas seulement une menace pour la Turquie qui produit beaucoup de pièces détachées pour l'automobile mais aussi pour l’économie mondiale. »
L'ampleur de l'enjeu est clairement désigné : ils ont peur.Alors que la grève continue et s'élargit autour des usines de Renault et Fiat, gouvernement et patronat turc se dressent contre la grève des ouvriers. Le ministre de l'Industrie turc exige une reprise immédiate du travail avant toute négociation éventuelle. Cinq organisations et associations patronales automobiles ont appelé les travailleurs à arrêter les protestations reconnaissant que toute la production d'automobiles était affectée dans le pays.
Vendredi 22 mai plus d'une semaine de grève pour l'usine Renault de Bursa.: malgré menaces et répression la grève continue.
Envoyer des messages de solidairité aux travailleurs turcs : metaliscileribirligi@gmail.com.
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