Une nouvelle machine de guerre contre les salariés européens se met en place au sein des institutions à Bruxelles. Le pacte de compétitivité n'est qu'un super plan d'austérité qui ne peut produire que des reculs sociaux importants et une nouvelle dégradation dans la répartition des richesses produites.
Les salaires sont particulièrement visés à travers l'abandon de leur indexation sur l'inflation ce qui aurait des répercussions négatives sur l'évolution du salaire minimum, à travers également le lien renforcé entre gain de productivité et hausse des salaires.
Quant à la retraite, le pacte de compétitivité s'appuie sur les réformes libérales à l'oeuvre dans plusieurs pays pour enfoncer le clou et prôner le recul de l'âge de départ en retraite, qui pourrait aller jusqu'à 67 ans, la stagnation des pensions versées.
En ce qui concerne les dépenses publiques, elles seraient étroitement corsetées par l'intégration dans les constitutions de chacun des pays d'articles interdisant les déficits publics. Ce serait les dépenses publiques qui en pâtiraient bien évidemment.
C'est donc une vraie machine de guerre suppplémentaire contre les salarié-e-s qui est actuellement discutée au Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement, réuni à Bruxelles.
Il est essentiel que les salarié-e-s européens se mobilisent, tous et toutes ensemble, sur des initiatives communes, pour stopper cette nouvelle offensive libérale.
Le 24 mars 2011