Publié le Vendredi 9 juillet 2010 à 11h30.

Communiqué du NPA. Liberté pour Fahem Boukaddous.

Reporté à plusieurs reprises, le procès de Fahem Boukaddous devant la Cour d’Appel de Gafsa s’est conclu le 6 juillet sur une condamnation à quatre ans ferme d’emprisonnement, soit la confirmation de la peine prononcée en première instance pour « constitution d’une association criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et aux biens ». En réalité, il s’agit de le punir pour la couverture des événements du bassin minier qu’il avait réalisée en tant que journaliste pour le compte de la chaîne El Hiwar Et Tounsi en 2008.

Fahem Boukaddous est hospitalisé depuis le 3 juillet, à cause de fortes crises d’asthme. Les médecins ont réussi à résister aux pressions policières mais jusqu’à quand ? L’hôpital est en état de siège et la peine est exécutoire immédiatement

Le NPA considère cette peine comme l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste en Tunisie du seul fait de son activité professionnelle.Le NPA dénonce cette parodie de procès, puisque la défense n’a pu plaider et que la Cour a rejeté la demande de report, alors que l’accusé était absent car hospitalisé le jour de son procès.Il exprime toute sa solidarité avec Fahem Boukaddous et Afef, son épouse, exige l’arrêt des poursuites contre tous les militants du bassin minier et continuera son combat pour l’amnistie générale en Tunisie.Le 9 juillet 2010