Publié le Samedi 17 juillet 2010 à 15h13.

Communiqué du NPA. Liberté pour Hassen Ben Abdallah et Fahem Boukaddous !

Hassen Ben Abdallah et Fahem Boukaddous ont été emprisonnés pour 4 ans respectivement les 24 février et 15 juillet derniers, le premier pour sa participation aux structures de défense des chômeurs diplômés, le second pour avoir couvert le soulèvement de la région de Gafsa pour la chaîne El Hiwar. Des peines particulièrement lourdes alors que les autres inculpés dans cette affaire avaient bénéficié en 2009 de libérations conditionnelles. Avec ces condamnations, le gouvernement tunisien qui n’a jamais donné satisfaction aux revendications des populations en lutte pour leur emploi; il maintient une épée de Damoclès sur les militants et entend poursuivre la répression.

Hassen Ben Abdallah et Fahem Boukaddous ont rejoint en prison les milliers de prisonniers d’opinion, souvent des jeunes condamnés à de lourdes peines, qui ont été torturés pour la majorité d’entre eux et condamnés dans des parodies de procès. C’est ainsi que le 4 juillet, Ryadh Laouati, un ancien prisonnier politique, arrêté à nouveau en 2009, a été condamné à 12 ans d’emprisonnement sur les fondements de la loi antiterroriste de 2003.

Le pouvoir tunisien, qui se sait soutenu au niveau international, n’a jamais donné qu’une réponse sécuritaire aux aspirations de la jeunesse tunisienne et à ses revendications en termes d’emploi et de libertés fondamentales.

Les Etats-Unis seraient «inquiets» et la France se dit «préoccupée»: pas de quoi faire faire vaciller le pouvoir! Seule la solidarité internationale avec la jeunesse tunisienne réprimée sera à même de faire reculer la dictature.

Abrogation de la loi antiterroriste de 2003 et de toutes les lois liberticides!

Amnistie générale!

Pas d’impunité pour les tortionnaires!

Paris le 17 juilletr 2010.