Publié le Mercredi 26 janvier 2011 à 19h50.

Communiqué du NPA. Solidaire de la révolution en marche en Tunisie.

Les uns après les autres, les membres du gouvernement Fillon, de M. Alliot-Marie à B. Lemaire en passant par F. Mitterrand, sans oublier N. Sarkozy, y vont de leurs pitoyables déclarations pour reconnaître, à demi mot, qu'ils avaient méconnu les raisons de la révolte du peuple tunisien.

Ce ne sont que de mauvaises explications destinées à tenter de camoufler le choix politique de soutien à une dictature amie, encensée par N. Sarkozy lors de son voyage en 2008.

Le gouvernement dit de transition pour préparer les élections, truffé de responsables politiques du RCD, est rejeté par la grande masse du peuple qui a fait tomber Ben Ali au bout d'un mois de mobilisations incessantes, et ce malgré une répression policière féroce.

La révolution poursuit sa marche en avant pour obtenir la démission de ce gouvernement, construire des organes de pouvoir où le peuple soit représenté, entendu et décide.

Manifestations quotidiennes, grève des enseignants, grève dans la ville de Sfax à l'appel de l'UGTT, les jeunes, le peuple tunisien ne veut pas se laisser déposséder de leur révolution sociale et démocratique.

Le NPA réaffirme son soutien indéfectible à la révolution en marche en Tunisie, au peuple tunisien qui entend ne rien lâcher, aux organisations qui militent pour construire une société démocratique mettant en pratique le partage des richesses, le droit à l'emploi pour tous, notamment.

Plus que jamais, la solidarité est une nécessité pour défendre une révolution qui suscite beaucoup d'espoir dans les pays du Maghreb, en Egypte et dans tous les pays arabes.

Le 26 janvier 2011.