La nuit dernière, la majorité des débutés grecs(199 sur 300) ont cédé au diktat de la BCE, du FMI et de Merkel-Sarkozy en votant les nouvelles mesures d'austérité qui font payer au peuple grec les frais d'une crise dont il n'est en rien responsable.
Ces attaques contre les salaires et les retraites n'ont qu’un objectif, permettre aux banques de continuer de prélever leur tribu. Les 40 députés de gauche et de droite qui ont refusé de se soumettre ont été exclus de leur parti sur le champ. Les banques censurent toute démocratie et imposent une politique qui conduit à la récession et à la régression sociale.
A Athènes, comme dans tout le pays, ces nouvelles attaques ont suscité la colère et la révolte. Malgré la violence des attaques de la police, les gaz lacrymogènes, le peuple grec a désavoué le vote indigne de la majorité des députés. Il dit non à un plan d'austérité qui l'étrangle et ne peut qu'aggraver la crise qui touche aussi tous les peuples d'Europe.
Sa révolte comme sa lutte sont les nôtres.
Le NPA se joint à l'appel unitaire à lui apporter notre solidarité ce lundi à 18h30 à proximité de l'ambassade grecque et du bureau du FMI, à Paris, Place d'Uruguay angle avenue d'Iena et rue AugusteVaquerie(Paris16-métroKléber).
Le13février2012.