Depuis plusieurs jours, à l’appel du collectif « sauvons le Togo » qui regroupent organisations de la société civile et partis politiques de l’opposition, des mobilisations d’ampleurs exceptionnelles se déroulent au Togo, pour exiger une véritable réforme électorale, la fin de l’impunité pour ceux qui se sont rendus responsables d’actes de torture et de mauvais traitements
Faure Essozimna Gnassingbé, fils de l’ancien dictateur Eyadema, qui a pris le pouvoir en 2005 après des simulacres d’élections, n’a comme seule réponse la répression contre les manifestations, l’arrestation et les poursuites en justice contre les leaders de la société civile, l’assignation en résidence surveillée de Jean-Pierre Fabre, dirigeant de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la principale organisation d’opposition du pays.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA France) réaffirme sa solidarité avec la lutte des populations togolaises et exige la fin du soutien du gouvernement français à la dictature avec comme premières mesures, l’arrêt de toutes coopérations des programmes sécuritaires et le départ immédiat des attachés de défense et de service de sécurité intérieur de l’ambassade de France à Lomé.
Montreuil, le 22 juin 2012